Vélos route

Madone 8e Gen : Trek fusionne ses Emonda et Madone pour créer le vélo de route « ultime »

Le nouveau Madone SLR de 8e génération est – à juste titre – présenté comme une machine à gagner par son fabricant. Un sacré vélo de course, décliné en versions SL plus abordables et moins élitistes.

© Trek

En bref :

  • Le Madone SLR 8e Gen combine la rapidité du Madone et la légèreté du Emonda, avec un carbone amélioré et un travail sur les tubes, l’aérodynamisme et le flex du cadre.
  • Son kit cadre perd ainsi 320 g et lui permet de gagner 77 secondes par heure par rapport à l’Emonda.
  • Le Madone SL 8e Gen démarre à 3559 €, contre 9499 € le SLR 8e Gen.

Le vélo de course n’est pas exactement l’ADN premier de Transition Vélo, plutôt focalisé sur tous les vélos du quotidien, pour le commun des mortels. Pour autant, nous n’avons aucun mal à nous définir comme des « geeks du vélo » et sommes les premiers à nous extasier devant les vélos d’exception, y compris ceux qui permettent aux champions de franchir les limites du possible sur tous les terrains.

Sur la route, le Madone de 8e génération que vient de présenter la marque américaine Trek a les atouts pour s’imposer comme l’un des vélos les plus performants qui soient.

Gagner les secondes qui gagnent les courses

Pour le concevoir, Trek a rationnalisé ses efforts et décidé de fusionner deux de ses vélos phares pour que ce nouveau Madone adopte une géométrie rapide dont la lignée Madone est dépositaire, en l’associant avec la légèreté de son Emonda SLR. Conçu avec son team de coureurs professionnels, ce vélo voit ainsi son kit cadre perdre 320 g pour atteindre le poids plume de l’Emonda.

Un travail particulier a été réalisé sur le cadre pour apporter de la flexibilité et améliorer le confort.

Pour y arriver, le profil des tubes en carbone a été retravaillé et le matériau utilisé (900 Series OCLV) offre un rapport poids/rigidité exceptionnel. Le moulage de ce matériau est aussi plus efficace grâce à l’utilisation de 20 % de fibres plus résistantes qui entraînent l’utilisation de moins de matière.

Notez que ce matériau est uniquement utilisé sur le Madone 8 SLR. Le Madone 8 SL est, lui, fabriqué à base de carbone OCLV 500

Comme tous les fabricants qui cultivent la performance, Trek a travaillé son nouveau modèle en soufflerie pour optimiser son aérodynamisme. Le cockpit en carbone tout intégré en a notamment profité.

Mais ce n’est pas tout, le fabricant a aussi eu à coeur d’améliorer le confort du vélo via une technologie baptisée IsoFlow qui apporte 80 % de souplesse verticale en plus. Avec un travail spécifique au niveau de la jointure des haubans avec le tube de selle et le tube supérieur, Trek cherche en effet à apporter davantage de flexibilité à son cadre pour qu’il filtre mieux les aspérités de la route. Le confort étant un facteur de performance, surtout sur les épreuves les plus longues et difficiles, c’est tout sauf un détail.

De nombreuses versions

Bien entendu, comme toujours, les Madone SLR et SL sont déclinés en différents montages de composants, pour des prix catalogue allant de 3559 € (SL 5) à 16399 € (SLR 9 AXS le mieux équipé), avec de nombreux vélos intermédiaires.

Le premier – et le plus accessible – pèse 8,7 kg et est monté en Shimano 105 12 vitesses (cassette 11-34), proposé en bi-plateaux (50-34 dents). Un développement plus adapté aux amateurs avertis. Il est équipé de roues Bontrager Paradigm SL chaussées de pneus Bontrager R1 Hard-Case Lite en 700-28. Le vélo accepte les pneus jusqu’en 32 mm de section. Il dispose d’un cintre et d’une potence classiques en alliage, idem côté selle et tige de selle.

Le Madone SLR 9 à 13499€ pèse, lui, 7,08 kg. Ses roues carbone tubeless-ready Bontrager Aeolus RSL 51 sont équipées, au choix, de pneus Bontrager Aeolus RSL RD ou Pirelli P Zero Race, toujours en 28 mm. La transmission passe au Shimano Dura-Ace Di2 12 vitesses, groupe électronique proposé en bi-plateaux 52-36 dents plateaux avec une cassette 12 vitesses 11-30. Tout y est travaillé en carbone, jusqu’au combo cintre/potence intégré et aux rails de la selle qui, eux aussi, sont en carbone Eh oui, il fait bon rêver un peu parfois…

  • Publié le 29 juin 2024

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.

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