Vélos ville électriques

Un vélo électrique citadin à moins de 1 800 €, voici le B.C.K.L.

Deux sœurs marseillaises se lancent dans le grand bain du vélo urbain électrique avec « la bicyclette B.C.K.L. ». Un vélo qui mise sur la bonne humeur.

La bicyclette. © B.C.K.L.

En bref :

  • B.C.K.L. lance un vélo urbain électrique imaginé, peint et assemblé en France.
  • Monté sur des roues de 26″, il est tout équipé pour le quotidien, jusqu’à l’antivol de cadre.
  • Vendu 1 799 €, il exploite un moteur roue avant et affiche une autonomie pouvant grimper jusqu’à 80 km.

Porté par Laura et Hanna, deux sœurs marseillaises ex-championnes de VTT, le projet B.C.K.L. (on a le droit de dire « Bicycle ») aboutit avec la commercialisation d’un premier vélo électrique urbain. Ce vélo, vendu 1 799 €, mise sur un tarif assez attractif et un look simple mais contemporain.

Etant habitués à tester des vélos assemblés à la Manufacture Française du Cycle, la provenance de ce B.C.K.L. ne trompe pas. On y retrouve des composants et un savoir-faire déjà vus sur des vélos Nakamura, Shiftbikes ou encore Velomad, entre autres. C’est bien un vélo peint et assemblé en France, « made in Machecoul ».

S’il est aussi disponible en noir, c’est la couleur jaune du B.C.K.L. qui illustre le mieux son tempérament. « De la couleur et de la bonne humeur. On veut apporter de la couleur au bitume et déplacer les foules avec le meilleur moyen de transport du quotidien : le vélo ». De ce point de vue là, ce n’est pas nous qui allons les contredire.

Moteur à l’avant

Techniquement, la « bicyclette électrique » (comme l’appellent ces deux sœurs) consiste en un vélo à cadre ouvert et fourche rigide en aluminium, embarquant un moteur moyeu avant développant 42 Nm de couple, associé à une batterie 460 Wh intégrée au tube diagonal devant offrir 40 à 80 km d’autonomie en fonction du niveau d’assistance sollicité (il y en a 4, d’éco à turbo).

Notons la présence d’un capteur de couple installé au niveau du pédalier, ce qui devrait permettre à l’assistance de s’adapter à la force mise par le cycliste dans les pédales. Cela permet aux vélos électriques d’être plus naturels à utiliser, évitant l’effet « coup de pied au cul » des vélos équipés d’un simple capteur de pédalage.

La transmission à chaîne, qui bénéficie d’un carter de protection, propose 7 vitesses intégrées au moyeu arrière Shimano Nexus. Le freinage est confié à des freins à disque hydrauliques et l’éclairage est connecté à la batterie. Appréciable, la présence de série d’un antivol de cadre.

Position relax

S’il n’est pas suspendu, le B.C.K.L. a toutefois quelques arguments au niveau du confort : potence réglable, poignées Herrmans double densité, pneus ballon de marque Chaoyang et selle Royal Drifter posée sur deux gros ressorts. Notre œil averti repère la présence d’un porte-bagage soudé au cadre et de jantes Mach 1 renforcées. Deux éléments qui devraient permettre de charger sereinement l’arrière du vélo, même si la plateforme de chargement n’est homologuée qu’à la norme 27 kg.

Le vélo, lui, pèse 24,5 kg. Monté sur des roues de 26″, il n’est proposé qu’en une seule taille devant convenir aux cyclistes mesurant entre 1,55 et 1,85 mètre.

Un vélo qui respire la bonne humeur et sait rester accessible, mais qui aura malgré tout fort à faire pour s’imposer sur un marché extrêmement concurrentiel. En effet, des vélos à assistance électrique citadins proposant peu ou prou ce niveau d’équipement, il y en a des tas, et à des tarifs parfois très (très) attractifs.

  • Publié le 11 février 2024

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.

Les commentaires sont fermés.