Vélos ville électriques

Orbea Diem, un vélo urbain électrique moderne et très stylé

Le tout nouveau Diem imaginé par le fabricant Orbea surprend son monde avec un design léché et des caractéristiques qui le placent en embuscade de concurrents haut de gamme.

© Orbea

En bref :

  • Orbea lance un tout nouveau vélo de ville électrique baptisé Diem.
  • Décliné en trois versions à partir de 3 799 €, ce vélo mise à la fois sur un design original qui ne laisse pas indifférent et un niveau d’équipement intéressant.
  • La version la plus haut de gamme (5 599 €) associe même courroie et variateur continu Enviolo Automatiq, pour tirer un trait sur la gestion des « vitesses » et du développement.

Quel look ! La marque espagnole Orbea frappe fort en matière de design pour son nouveau vélo électrique urbain, le Diem. Un vélo qui ne manquera pas d’attirer les regards, avec son cadre semi-ouvert résolument moderne et son tube de selle à moitié coupé reposant sur des haubans très bas.

Le Diem 10, version la plus onéreuse, avec moteur Shimano EP801 et variateur Enviolo Automatiq. © Orbea

Un dessin très original et dans l’air du temps qui doit, aussi, avoir une résonnance pratique. On peut en effet s’attendre à ce qu’un tel cadre, bien que conçu en aluminium – un matériau très rigide -, travaille un peu plus sous l’assise pour mieux filtrer les vibrations. Le vélo pourra aussi compter, dans cet exercice, sur l’apport d’une fourche en carbone travaillée pour absorber les aspérités et de généreux pneus route Vittoria e-Randonneur de 50 mm de large.

Des équipements parfaitement intégrés

Qui dit vélo urbain dit vélo tout équipé. C’est le cas ici, le Diem étant livré dans ses trois versions avec béquille, garde-boue enveloppant, porte-bagage arrière MIK (supportant jusqu’à 20 kg) et éclairages connectés à la batterie. Il sera aussi possible de lui adjoindre les services d’un rack avant capable d’embarquer jusqu’à 10 kg supplémentaires.

On apprécie, toujours d’un point de vue stylistique, la manière dont est intégré le porte-bagage minimaliste. Dommage qu’il n’atteigne pas la norme 27 kg, bien pratique – entre autres – pour transporter un jeune enfant à l’arrière.

Bref, ce vélo très esthétique reste adapté à un usage quotidien, options sacoches et panier de course (et sonnette Knog OI elle aussi design). On peut s’attendre à un haut niveau de finition, Orbea promettant des soudures « polies jusqu’à les rendre invisibles ».

On y trouve aussi des éclairages, intégré au garde-boue à l’arrière (avec feu stop) et au cintre à l’avant. Un phare Supernova Starstream qui peut être intégré au panier avant lorsque le vélo en est équipé pour améliorer l’efficacité du faisceau, tandis qu’il est possible d’ajouter – en option – le Dual Beam et ainsi pouvoir basculer entre feux de croisement et de route.

Chaîne ou courroie

On l’a dit, trois versions du Orbea Diem sont prévues. La plus accessible (Diem 30) s’affiche au tarif catalogue de 3 799 €. Une version déjà bien équipée, avec une transmission Shimano Cues 9 vitesses (40 / 11-48) associée à des freins à disque hydrauliques Shimano MT201. Malgré son look aéré, le vélo pèse tout de même 23 kg en taille M.

Pour l’emmener, on pourra compter sur un moteur Shimano EP600 (jusqu’à 85 Nm de couple) associé à une batterie d’une capacité honnête de 540 Wh (jusqu’à 120 km d’autonomie). Comme sur les autres modèles, cette batterie est non amovible (il faudra donc disposer d’une prise à proximité du lieu de stockage du vélo pour le recharger, ce qui peut être problématique dans certains cas).

Le travail d’intégration du porte-bagage et de l’éclairage sur le garde-boue… Joli ! © Orbea

Juste au-dessus, le Diem 20 s’affiche à 4 599 €. Cette version utilise le même moteur, mais bénéficie d’une batterie de plus grande capacité (630 Wh – 150 km) qui fait monter le poids du vélo à 23,6 kg. Surtout, cette version sera un peu moins sportive dans l’âme mais plus adaptée aux profils des cyclistes purement urbains n’ayant pas besoin d’une grande polyvalence.

En effet, elle délaisse la chaîne et le dérailleur au profit d’une courroie en carbone Gates couplée à un moyeu arrière Shimano Nexus 5. Un bon duo qui garantit silence, longévité et entretien limité, en plus d’autoriser les changements de vitesses à l’arrêt.

Une version automatique

Enfin, le Diem 10 présenté à 5 599 € (24,2 kg) s’impose comme la Roll’s tout confort de la gamme. Si on y retrouve la batterie de 630 Wh, le moteur embarqué est le Shimano EP801 de gamme supérieure (proposant toujours 85 Nm de couple). Autre apport, l’ajout d’une tige de selle télescopique. Une option pas forcément très pertinente sur un vélo de ce type, mais qui permettra de changer de position (ou de pilote) d’autant plus facilement. Plus notable est la présence d’un rack avant.

Mais surtout, si l’on reste sur une transmission à courroie, le moyeu embarqué n’est autre qu’un variateur continue Enviolo Automatiq. Un système que nous avons déjà pu essayer à quelques reprises et qui nous a toujours bluffé par sa réactivité et sa capacité à adapter convenablement le développement aux situations rencontrées. D’autant plus que son comportement est entièrement paramétrable via l’application Enviolo, qui permet notamment de régler la fréquence de pédalage cible et la vitesse de réaction du système.

Ces Orbea Diem sont proposés en quatre tailles (du S au XL) et en trois coloris (vert, blanc ivoire et anthracite). Reste à voir quel accueille leur réservera le marché face, notamment, à des fabricants allemands tels que Velo De Ville, Kalkhoff ou encore Riese & Müller qui proposent, sur certaines de leurs gammes, des niveaux d’équipements comparables.

  • Publié le 7 mars 2024

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.

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