Prise en main de l’Ahooga Max, le seul vélo pliant électrique qui intègre un décapsuleur
Bonne surprise que de retrouver le Max des belges d’Ahooga sur le festival Vélo in Paris. L’occasion pour nous de l’approcher pour la première fois, le plier, le déplier, le replier… mais aussi rouler avec, évidemment !
S’il y avait eu un prix de l’innovation décerné par Transition Vélo sur le festival Vélo in Paris 2024, nous l’aurions très certainement donné à la marque belge Ahooga pour le collier de selle de son vélo pliant électrique Max ! En effet, ce dernier intègre un décapsuleur de bouteilles, et l’on reconnaît bien là toute la malice et l’ingéniosité de nos voisins amateurs de mousses.
Au-delà de ce clin d’œil très sympathique, l’événement fut pour nous l’occasion d’approcher pour la première fois ce vélo prometteur, vendu 3500 €, qui promet d’être un sérieux concurrent pour des produits tels que le Brompton Electric, le Vello Bike+ ou encore le Gocycle G4.
Un petit vélo pliant aux roues de 20″ qui pèse 19 kg (tout de même !) et ne mesure que 73 x 70 x 44 cm une fois replié. Le pliage, c’est évidemment par là que nous avons commencé, au cours d’une formation rapide proposée, avec le sourire, par les représentantes de la marque.
Système de pliage efficace
Repli de la charnière avant, clip des deux parties verrouillées par la descente de la tige de selle, rangement de la roue arrière à l’intérieur du cadre, bascule de la direction… l’opération prend une vingtaine de secondes, « 10 quand on a l’habitude » nous promet-on. On refait la même chose dans l’autre sens pour pouvoir partir faire un tour, sans oublier d’allumer le moteur.
Pour tout vous dire, on sortait de l’essai d’un vélo cargo avant de monter sur le Max et, forcément, la différence de pilotage était énorme. Gros kiff de retrouver un vélo aussi agile et maniable, comme un petit BMX à moteur. Dring-dring, on zig-zag sur l’esplanade très peuplée du salon, petite accélération, le moteur envoie, on est parti et – d’emblée – on reconnaît au vélo un belle dynamique à laquelle l’absence de charnière centrale et la conservation d’un cadre bien rigide participe forcément.
Maniable et dynamique
La batterie de 248 Wh (une soixante de km d’autonomie selon Ahooga) est logée dans le tube supérieur, ce qui permet au vélo de conserver un bel équilibre. Et pour parfaire le pilotage, la présence d’un capteur de couple permet au moteur roue avant Bafang d’offrir une assistance bien dosée et réactive, pour des sensations de pédalages plus naturelles. Bref, on se sent très vite très à l’aise sur le vélo que l’on trouve particulièrement plaisant à rouler pour un petit pliant électrique.
Il faudra tester l’Ahooga Max sur une plus longue période pour se faire une véritable idée de son confort, mais les pneus Schwalbe Big Apple de 2″ et la présence d’une petit élastomère amortissant le triangle arrière au niveau de la charnière pivotante sous la selle sont là pour apporter un petit peu de moelleux.
On profite sinon d’un cintre assez court tout en sobriété, avec la poignée tournante (Shimano Nexus 7 vitesses) à droite et la commande du moteur Bafang à gauche. On dispose de freins à disque hydrauliques ainsi que de pédales rétractable Wellgo, pour gagner en encombrement. Les garde-boues sont intégrés de série.
Notre vélo d’essai est également équipé du rack arrière à petites roulettes, vendu 129 € en option. Il facilite le rangement et le déplacement du vélo en mode « trolley » lorsqu’il est plié, tout en permettant de fixer des bagages à l’arrière lorsque l’on roule. On pourra d’ailleurs, aussi, adapter une besace à l’avant. L’autre option proposée à la commande sera le « Battery Extender » au format bidon. Il en coûtera 379 € pour une autonomie « quasiment doublée » selon la marque (on passe de 248 à 428 Wh).
Cette première prise en main de l’Ahooga Max était très concluante. Le système de pliage semble efficace et rassurant. Le vélo a tout l’air d’être un bon rouleur très maniable compte tenu de sa taille, tout en profitant d’un coup de pouce électrique bien présent. Et pour ne rien gâcher, il faut avouer qu’il bénéficie d’un design soigné et moderne. Bref, un vélo attrayant qu’il nous tarde de pouvoir évaluer dans la vraie vie sur une plus longue période. (Et en plus il a un décapsuleur, mais je crois qu’on vous l’a déjà dit !).
- Publié le 1 mai 2024