Vélos électriques

Cowboy va faire assembler ses vélos électriques en France

Le groupe Rebirth, qui a repris récemment Cycleurope et ses usines, annonce un partenariat avec Cowboy pour l’assemblage d’une partie des vélos électriques de la marque belge en France, à Romilly-sur-Seine.

Usine de production – Cycleurope – Romilly-sur-Seine © Rebirth

En bref :

  • Rebirth va assembler une partie des vélos électriques Cowboy dans son usine de Romilly-sur-Seine.
  • Un lourd investissement a été réalisé afin de moderniser le site de production.
  • Le groupe français prévoit de produire à terme 250 000 vélos par an.

Nous vous annoncions, il y a quelques semaines, la reprise de Cycleurope France (qui devient Re-Cycles France) par le groupe Rebirth. La maison-mère de Matra, Solex, Easybike ou encore Coleen s’est ainsi offert les marques Gitane et Peugeot. Surtout, Rebirth reprend le site de production de Romilly-sur-Seine, dans l’Aube (10) et prévoit la construction d’un nouveau site de 25 000 m² à l’horizon 2027.

Pôle peinture – usine Cycleurope – Romilly-sur-Seine © Rebirth

Rebirth va donc également accueillir l’assemblage de 14 à 18 000 vélos électriques de la marque belge Cowboy. Des VAE qui représentent le double du volume de commande actuel de l’usine de Romilly-sur-Seine.

Des investissements à hauteur d’un million d’euros ont été réalisés afin de soutenir la croissance du site de production existant. Des embauches sont également à l’ordre du jour avec 11 personnes recrutées et 8 qui devraient suivre rapidement, d’après le PDG de Rebirth, Gregory Trebaol, cité par la chaine auboise Canal 32.

Future usine Groupe Rebirth – Romilly-sur-Seine

Tout cela s’ajoute, pour Rebirth, au site de production de Saint-Lô (Normandie) qui assemble les marques Solex, Matra, Easybike, Coleen, Mobicity et Mobiky. La production des vélos de la marque Lejeune sera elle aussi rapatriée dans l’Aube.

L’objectif de Rebirth est d’atteindre 250 000 vélos produits par ans dans ses usines, soit le doublement de sa production actuelle. Le groupe entend ainsi capter de 10 à 12 % des volumes de vélos en France. En espérant que les mauvaises nouvelles qui touchent le Plan Vélo à l’échelle nationale ne viennent pas gâcher la fête pour cette entreprise française.

  • Publié le 27 novembre 2024

Journaliste à vélo, expatrié dans le Luberon. Persuadé d'être un sniper de l'humour, qui ne rate jamais sa cible.

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