Test – Velo De Ville KEB 590 : le VAE compact sur-mesure et tout confort

Velo De Ville a récemment retravaillé son KEB, un vélo à assistance électrique compact et entièrement configurable. Peu encombrant et citadin par nature, il s’avère être également un bon compagnon de balade.

Velo De Ville KEB 590

Présentation

Velo De Ville est un fabricant de vélos historique allemand – contrairement à ce que son nom laisse supposer. La marque a su développer au fil des ans une gamme très complète de modèles répondant à tous les besoins, avec un accent fortement mis sur les vélos urbains pensés pour les déplacements quotidiens. Elle a, à ce titre, su prendre le virage de l’assistance électrique et sait se différencier de par son modèle commerciale : ses vélos sont entièrement configurables et assemblés à la commande (cf. l’encart ci-dessous).

Le KEB 590 Pro que nous testons ici est un vélo électrique urbain et compact qui, monté sur de petites roues de 20″, a pourtant tout d’un grand. Equipé d’un moteur Bosch Performance Line SX, il est configurable à partir de 3729€. Charge à son futur propriétaire d’en sélectionner les principaux composants pour qu’il réponde au mieux à ses besoins, de la couleur de la peinture jusqu’au choix des accessoires.

Notre vélo de test a pour principales options un moyeu Shimano Nexus 5 (+100 €), une transmission à courroie (+300 €), le pack Vario (+180 €), une fourche suspendue (sans surcoût), un écran Bosch Purion 200 (sans surcoût), une tige de selle amortie (+140 €), un antivol de cadre (+40 €) et sa peinture mate (+50 €). Prix total TTC : 4509 €.

Ce vélo affronte une solide concurrence sur le marché des VAE urbains en 20″, faciles à stocker en appartement et très maniables en ville. Des vélos également faciles à transporter jusqu’à son lieu de vacances. En effet, de nombreuses marques proposent des modèles à l’ADN proche et nous en avons déjà testé quelques uns, du Radius de Winora au Compakt E+ de Momentum en passant par le G-Life Compact de Gitane. Avec son positionnement haut-de-gamme et son moteur léger, le KEB arrivera-t-il à les éclipser ? C’est l’objet de ce test.

Le configurateur Velo De Ville : pas « un vélo » mais « son vélo »

Pour attaquer cet article, il est important de signaler que le KEB 590 Pro sur lequel vous nous voyez en photos, c’est nous qui l’avons configuré. En effet, plutôt que de nous prêter un vélo déjà assemblé, Velo De Ville nous a mis dans la peau d’un client en nous laissant configurer le vélo comme bon nous semble.

L’occasion de faire mumuse avec le configurateur en ligne de la marque et d’essayer tout un tas de combinaisons de composants, accessoires et peintures avant d’apporter les dernières touches au vélo que nous recevrions pour test quelques semaines plus tard. Tout est simple d’accès et très bien expliqué. L’expérience est on ne peut plus fluide.

Mais alors, pourquoi avoir choisi cette configuration en particulier (fourche et tige de selle suspendues, porte-bagages arrière, potence réglable et pivotante, pédales pliantes…) ? Tout simplement parce que nous avons cherché à créer le VAE compact « ultime », entre praticité, confort et agrément de pilotage au quotidien.

Combien de fois avons nous particulièrement apprécié un vélo en nous disant que l’on aurait juste aimé pouvoir améliorer ci ou ça ? Avec Velo De Ville, c’est possible. Autant dire que nous avions très hâte de le recevoir pour constater si nos choix étaient effectivement les bons.

Il faut savoir que les fixations du moteur Bosch Performance Line SX sont les mêmes que celles du Performance Line CX 2025. A l’annonce de ce dernier, Velo De Ville a logiquement ajouté à son catalogue le KEB 990 Pro en Performance Line CX 85 Nm, mais toujours avec une batterie PowerTube de 400 Wh. C’est une version plus puissante, configurable à partir de 3929€.

Confort

Pour le cadre de son KEB 590 Pro, Velo De Ville a recours à l’aluminium et opte pour un dessin qui n’est pas des plus originaux mais se montre diablement efficace. Ouvert, il a un seuil d’enjambement mesuré à seulement 42 cm qui facilite la mise en selle, y compris si l’on porte une jupe ou un pantalon serré.

On apprécie également le fait que le triangle arrière ait été retravaillé par rapport à la génération précédente, maximisant la place disponible pour accueillir un accessoire derrière le tube de selle (ou l’on trouve deux œillets). On y fixera un porte bidon ou un antivol pliant, par exemple. Les haubans servent, eux, à monter solidement le porte-bagages.

A l’avant, un petit triangle est créé par la présence d’un renfort qui vient rigidifier le tube de direction, où quatre points de fixation permettent de monter un rack. Ce petit triangle s’avère offrir un point d’attache parfois très pratique au quotidien pour accrocher son vélo à l’aide d’un antivol U ou d’une chaîne.

Si ce cadre d’abord pensé pour être fonctionnel et équilibré peut donner l’impression de manquer de personnalité, l’avantage est que l’on peut jouer sur son caractère en choisissant sa peinture dans une vaste palette de coloris, et ce en finition brillante ou mate. Il y en a vraiment pour tous les goûts et notre finition « Marron Sahara » en peinture mate se démarque des couleurs habituelles sans être clinquante. Les soudures sont par ailleurs relativement discrètes et régulières.

En taille unique, ce petit vélo compact est censé pouvoir convenir aux pilotes mesurant entre 159 et 196 cm. Costaud, il peut porter jusqu’à 140 kg au total. Il laisse d’ailleurs une excellent impression de robustesse. Mesurant 185 cm pour 80 kg, j’y suis parfaitement à mon aise, et il devrait en être de même pour un maximum de profils, grâce notamment à la potence by.Schultz Speedlifter Twist réglable sur 17 cm en hauteur, associée à un dispositif de réglage en inclinaison.

On positionne ainsi le guidon (légèrement réhaussé avec un cintrage à 30°) à sa guise. Cela permet de trouver LA position qui convient, voire d’en changer en fonction de son humeur du jour, selon que l’on ait envie d’opter pour une position décontractée ou un poil plus sportive. Nous allons le voir, ce vélo est à l’aise en ville mais également sur chemin pour de petites randonnées, et ces réglages rapides modifiant la position du pilote sont particulièrement appréciables.

Ayant sélectionné le pack « Vario » sur ce modèle, on bénéficie d’une potence pivotante sur 90° et de pédales rabattables. Idéal pour stocker le vélo dans de petits espaces, que ce soit chez soi, dans une cave ou un garage, voire sur le porte-vélos d’un camping car, entre autres.

Pour ce qui est du confort, et donc de l’amortissement, Velo De Ville propose son vélo compact avec une fourche rigide ou une fourche suspendue. Nous avons pris la deuxième option et bénéficions sur notre vélo d’une fourche Porter de marque RST, offrant 60 mm de débattement.

A celle-ci nous avons ajouté une tige de selle amortie par une ressort qui est un modèle by.Schulz G.2 ST Parallelogramme. Et en additionnant à tout cela le bon volume d’air des pneus Schwalbe E Pick-Up de 55 mm de section, on obtient ce qui est sans doute le vélo compact le plus confortable que nous ayons roulé.

En effet, on profite d’une excellente filtration de la chaussée, avec de bras et un bas du dos qui ne souffrent pas même lorsque l’on s’aventure sur des chemins plus tumultueux que l’asphalte. Sachant, en plus, que les poignées Ergotec Active Flex offrent un repose paume à la surface d’appui plus ou moins ferme selon ses préférences, tandis que la Selle Royal Explora bénéficie d’un bon rembourrage.

Son profil mixte est censé convenir à la fois aux trajets quotidiens, à la cool avec une position relevée, et aux postures plus engagées vers l’avant sur le vélo. Dans les faits, et même s’il s’agit toujours de ressentis assez personnels (chacun ayant ses préférences en termes d’assise), nous aurions préféré un modèle un poil plus effilé lors de nos longues balades pour limiter les frottements au niveau des cuisses, sur un vélo qui encourage tout de même à pédaler un minimum en cadence. Le configurateur propose évidemment plusieurs types de selles pour répondre à toutes les envies (et ce n’est pas ce qu’il y a de plus compliqué à changer sur un vélo).

Enfin, pour en revenir aux pneumatiques, les Pick-Up de Schwalbe nous ont donné entière satisfaction sur ce vélo, ce qui n’est pas vraiment une surprise. En plus d’une bonne résistance aux crevaisons et d’un rendement honorable vue leur largeur, ils offrent une bonne filtration et une excellente tenue de route sur sols sec ou humide, grâce à leur gomme Addix.

Ils ont clairement un profil orienté urbain mais même sur chemins, ils sont compétents et rassurants tant que la boue ne s’en mêle pas.

Performances

Velo De Ville a repensé son KEB 590 avec le moteur Performance Line SX en tête, Bosch ayant orienté ce moteur pédalier vers les vélos à assistance électrique en quête de légèreté, y compris les modèles urbains. Pour autant, nous avons pesé notre modèle de test à 28 kg avec sa batterie. C’est assez lourd mais le vélo reste tout de même manipulable au quotidien, y compris lorsqu’il doit être porté sporadiquement, grâce notamment à la présence d’une petite poignée intégrée sur le cadre au dessus du pédalier.

Un KEB 590 Pro configuré en fourche rigide, sans potence pivotante, sans parallélogramme sur la tige de selle, etc., sera forcément plus léger de quelques kilos. Notre configuration n’est clairement pas la plus légère avec ses nombreuses options visant à en optimiser le confort et la praticité

Nous bénéficions sur notre modèle d’une transmission à courroie Gates CDX avec un moyeu à vitesses intégrées Nexus 5 de Shimano, piloté par une poignée tournante. C’est un combo particulièrement adapté à la ville, autorisant les changements de vitesse à l’arrêt et réduisant quasiment à néant l’entretien, ce qui est un gros point positif.

La courroie (option tout de même facturée 300€) fonctionne sans graisse et n’accumule pas le cambouis. Le vélo reste donc propre et fonctionnel sans effort particulier, sachant que l’on bénéficie aussi d’un pédalage très souple et silencieux. L’entretien du moyeu Shimano est à envisager tous les 2 ans ou 5000 km.

Les 5 vitesses permettent de profiter de développements adaptés à l’immense majorité des situations, sachant que l’on gagne en polyvalence grâce à l’apport de l’assistance électrique et ses différents niveaux d’intensité. Que l’on doive affronter de belles bosses ou que l’on veuille allonger sur de longs faux plats descendants, que l’on cherche à démarrer efficacement en côte ou que l’on souhaite se relancer avec dynamisme dans le trafic, on trouve sans trop de souci un développement adapté.

Les 55 Nm de couple développés par le moteur Bosch Performance Line SX sont-ils suffisants ? Oui, globalement ce moteur fait très bien le boulot et accompagne efficacement le cycliste dans ses déplacements et ses efforts. Néanmoins, il nous fait émettre un léger bémol, qui tient au fait que ce moteur donne le meilleur de lui-même lorsque l’on pédale à une cadence assez élevée, au-delà des 70 voire 80 tours / minute. Or il suffit de regarder le profil de ce vélo compact pour comprendre que l’on n’est pas en présence d’un vélo sportif sur lequel on va naturellement pédaler en fréquence.

Dès lors, on ne tire pas forcément la quintessence de ce bloc moteur au quotidien. Il faudra savoir descendre d’une vitesse pour augmenter sa cadence de pédalage et franchir avec plus de facilité les difficultés de parcours. C’est un parti pris (et un coup à prendre), mais on peut moins se reposer uniquement sur le moteur que lorsque l’on est accompagné d’un bloc Performance Line 75 Nm par exemple. En choisissant le KEB 990 Pro et son moteur Performance Line CX à 85 Nm de couple, l’assistance n’en sera que plus puissante au quotidien.

A chacun de voir si ce comportement correspond à sa pratique du vélo. Pour notre part, nous l’avons tout de même trouvé adapté aux trajets quotidiens bien qu’il faille accepter de s’investir un peu plus dans le pédalage, tandis que nous l’avons réellement apprécié lors de balades purement loisirs que l’on peut aborder avec davantage de dynamisme.

Il faut d’ailleurs savoir que cet ensemble moteur est compatible avec le Smart System de Bosch et son application eBike Flow, qui laisse désormais le détenteur du VAE choisir les modes d’assistance auxquels il a accès et les paramétrer de manière plus fine. Cette personnalisation du comportement de l’assistance est vraiment très appréciable sur un tel vélo, sachant que l’on va par exemple pouvoir booster son aide au démarrage ou sa capacité d’accélération. On va ainsi pouvoir, à mesure que l’on s’habitue au vélo, optimiser son fonctionnement en prenant en compte nos préférences et en limitant le besoin d’avoir recours au mode Turbo (qui est le plus énergivore).

De base, le vélo est configuré pour fonctionner sur les quatre modes : Eco, Tour+, Sport et Turbo. Comme souvent, le mode Eco se contente de compenser le surpoids du vélo par rapport à un modèle musculaire, et sera surtout utilisé sur le plat lorsque l’on souhaite prolonger l’autonomie de sa batterie.

A l’inverse, le mode Turbo est celui qui offre au vélo le meilleur agrément. Il est puissant mais énergivore, et on y aura finalement surtout recours dans les grosses cotes et/ou lorsque l’on est chargé.

Si bien qu’en pratique, sur ce KEB armé du moteur SX, on naviguera au quotidien surtout entre les modes Tour+ et Sport. Pourquoi ? Parce que le mode Tour+ a l’avantage d’être automatique et de jongler tout seul entre les différents niveaux d’assistance en fonction de la situation. Après l’avoir adapté à ses préférences, c’est un véritable bonheur. Quant au mode Sport, il donne au vélo un vrai bon allant sans avoir besoin d’aller chercher le mode Turbo et se montre très convaincant face aux difficultés ou lorsque l’on veut se faire plaisir en gagnant en pèche et en dynamisme.

Avec son faible empattement (110 cm, seulement 162 cm de longueur totale de roue à roue), le KEB 590 Pro de Velo De Ville est un compagnon extrêmement maniable, idéal pour se faufiler partout. A son guidon, on profite d’une conduite énergique, avec un pilotage précis et plein de vivacité, qui tient notamment à son angle de direction assez redressé. On y perd très légèrement en stabilité, mais le vélo reste quand même particulièrement bien assis sur ses pneus généreux (55 mm de large on le rappelle).

Résultat : que ce soit en courbe, à haute vitesse, à l’accélération ou au freinage, on a affaire à un vélo au comportement constant et rassurant. Il se trouve être plaisant à rouler pour ses déplacements quotidiens mais également pertinent sur des balades un peu plus longues grâce au confort de notre configuration. En effet, nous avons beaucoup apprécié son confort et son agrément moteur sur des chemins de randonnées viabilisés en bord de cours d’eau ou en forêt.

La sécurité est également de mise grâce à des freins Shimano MT200 à commandes hydrauliques, dont les mâchoires à deux pistons viennent serrer des disques de 160 mm. Ils confèrent à ce petit vélo un freinage auquel nous n’avons rien trouvé à redire et qui, après la petite phase de rodage de départ, offre mordant sur les arrêts vigoureux et progressivité sur les ralentissements tout en douceur.

Equipement

Comme pour le reste, Velo De Ville laisse le choix à l’utilisateur pour composer son poste de pilotage, entre petite commande minimaliste ou un grand écran couleur. Nous avons opté pour la commande de moteur Bosch Purion 200 qui intègre un petit écran et parvient à condenser toutes les informations utiles tout en présentant des boutons qui tombent parfaitement sous le pouce gauche.

Cette commande moteur (personnalisable depuis peu) est un excellent compromis qui a aussi l’avantage d’être relativement discrète. En ville, éviter de tenter les voleurs est toujours une bonne chose. Elle reste donc facile à prendre en main et permet un accès immédiat aux fonctions de base : le changement de mode d’assistance, l’accès aux informations principales de son trajet et du vélo, l’allumage/extinction de l’éclairage et la mise en route du mode « marche » permettant d’assister le cycliste lorsqu’il pousse son vélo.

L’application Bosch eBike Flow est très complète, permettant de tout savoir sur son VAE et le configurer. Parmi les options notables, on peut se servir de son téléphone (ou d’un écran Kiox) pour déverrouiller et verrouiller automatiquement son vélo lorsque l’on s’en approche ou que l’on s’en éloigne. Il s’agit d’un verrouillage numérique qui empêche un éventuel voleur d’allumer le moteur, réduisant drastiquement l’intérêt du larcin et voué à lutter contre ce fléau.

En revanche, on n’a pas ici la possibilité de s’abonner à Flow+ (offert la première année) pour profiter de la géolocalisation du vélo via le fameux Connect Module. En effet, il est aux abonnés absents mais pourra être installé par un revendeur Bosch (comptez environ 150 € pose comprise). Velo De Ville commercialise de son côté l’option Velomate à la commande du vélo, pour 129 €. C’est une application qui, outre les statistiques de ses déplacements, donne accès à la localisation, renforce la protection contre le vol et permet de souscrire une assurance à prix réduit.

Pour le reste, l’équipement est très qualitatif. Les garde-boues enveloppants SKS en plastique sont doublés de petites bavettes très efficaces, notamment à l’avant, pour éviter les projections d’eau sur le bout des chaussures. Le phare avant MYC 50 lux de chez Busch & Müller est suffisamment puissant pour voir et être vu de nuit en agglomération, tandis que le feu arrière Spaninga Pimento Brake propose la fonction feu stop, avec une intensité lumineuse qui augmente au freinage.

Les pédales pliantes sont très simples à manipuler et offrent une surface d’appui et un grip relativement correct, à condition d’être en chaussures à semelle souple. En chaussures de ville ou escarpins, mieux vaudra opter pour des pédales offrant davantage d’accroche quitte à perdre l’attrait de pédales pliantes.

La petite béquille arrière évite de taper dans les pédales lorsque l’on manœuvre le vélo sans l’avoir retirée, tout en lui conférant bien assez de stabilité à l’arrêt. L’antivol de cadre (en option) est selon nous un indispensable qui permet de sécuriser très simplement son vélo pour les arrêts minutes, confère une protection supplémentaire contre le vol et peut être couplée à une chaîne de type plug-in.

Comme expliqué plus haut, notre KEB est équipé d’un porte-bagages arrière modulaire compatible avec la norme de fixation MIK HD, très pratique pour venir clipser rapidement un panier, un siège enfant ou d’autres accessoires. Un système de maintien à ressort est intégré et l’on apprécie, sur les côtés, des tubes permettant de venir fixer des sacoches à crochets mais également des points d’ancrage pour les sacoches compatibles avec le système Ortlieb QL 3.1.

Nous n’avons pas sélection d’option porte-bagages avant mais il est possible d’équiper son KEB d’un rack simple (également MIK HD), d’une petite sacoche pour garder ses petits objets à portée de main ou d’un panier modulaire. La charge maximale à l’avant est de 10 kg.

Autonomie et charge

Bosch livre son moteur Performance Line SX avec une batterie spécialement conçue pour l’accompagner : la CompactTube 400. Une batterie plus compacte et légère qui fait 2 kg, est munie d’une petite sangle pour faciliter son transport et trouve facilement sa place dans le sac à dos si besoin.

Comme son nom l’indique, elle offre une capacité de 400 Wh. Pour quelle autonomie sur ce KEB 590 ? Eh bien sachez que sur un cycle de charge complet, sur une sortie par temps clément avec assez peu de dénivelé (moins de 500 m), nous avons été en mesure de parcourir 46 km avec un pilote de 80 kg en restant sur le mode d’assistance le plus élevé (Turbo).

C’est moins que ce que nous avions pu constater sur le Canyon Pathlite:ON SL 8 équipé du même kit électrique, un vélo plus sportif offrant un meilleur rendement, mais c’est parfaitement cohérent et plutôt en phase avec nos attentes. Sachant que sur un autre cycle de charge, en nous contentant du mode Tour+ avec des passages en Eco sur le plat, nous avons pu approcher les 65 km.

Comme toujours, il convient de tempérer les résultats de nos tests en rappelant que l’autonomie d’un VAE dépend d’une foule de paramètres allant de la météo à la forme du cycliste en passant par son poids, les modes utilisés, le dénivelé, etc. Néanmoins, cela vous donne un ordre d’idée quant au rayon d’action minimum réel du vélo.

Pour charger la batterie, deux options : soit en la retirant de son emplacement pour la charger à la maison, soit en branchant directement le vélo grâce à un port de charge dédié. Evidemment, la batterie est parfaitement protégée par un cache présent sur le cadre et sécurisée par la présence d’une serrure à clé. La clé est d’ailleurs la même qui sert à fermer l’antivol de roue, pratique.

Pas besoin de se contorsionner pour extraire la batterie ou la remettre en place. Tout se fait au niveau supérieur du tube, en accès direct, via un cache étanche très bien fini qui tient parfaitement en place.

Comptez un peu plus de 5h pour réaliser une charge complète de cette CompactTube 400 à l’aide du chargeur 2 A fourni, et un peu plus de 2h pour passer de 20 à 80% de charge. C’est assez long mais ce temps de charge peut être réduit de moitié en choisissant l’option chargeur rapide 4 A (+30 €).