Vélos cargos électriques Mis à jour le 25 novembre 2024

Test – Toyota Cargo Verso (Douze Hêta) : un gros vélo cargo biporteur vraiment polyvalent

Le Toyota Cargo Verso, qui n’est autre qu’un Douze Hêta vendu par Toyota, est un gros vélo cargo biporteur qui se démarque par son design, son confort et sa polyvalence.

Pour

  • Maniable.
  • Confortable.
  • Polyvalence de la caisse de chargement.
  • Fabrication (cadre fabriqué en France).

Contre

  • Equipement en option.
  • Pas d’antivol de cadre.
  • Poids à vide (60 kg).
  • Autonomie limitée (taille de la batterie).
8

Le Toyota Cargo Verso (jumeau du Douze Hêta) est un très bon vélo cargo électrique biporteur. Il offre des performances de premier ordre surtout en termes de maniabilité et de freinage, mais il se démarque vraiment de la concurrence par son confort et sa polyvalence. La caisse versatile permet aussi bien le transport de passagers que des courses ou des outils. Les accessoires sont simples, mais efficaces. On regrette simplement l’absence d’un antivol de cadre et une autonomie limitée par la petite batterie. Ce biporteur reste un très bon vélo où l’on prend véritablement du plaisir à son guidon.

Présentation

Le Cargo Verso est un vélo cargo biporteur électrique vendu par Toyota en France. Fabriqué par Douze Cycles à Dijon, le Cargo Verso utilise le même châssis, les mêmes composants, les mêmes accessoires que le vélo cargo Douze Hêta, mais pas le même moteur. Alors que le Douze Hêta est équipé d’un moteur Shimano EP6 ou EP8, le Toyota Cargo Verso embarque un moteur Yamaha PW-X3 ce qui est plutôt logique lorsque l’on sait que Toyota est le deuxième actionnaire de Yamaha Motor. Ce moteur délivre un couple de 85 Nm équivalent à ce que propose Shimano avec son EP8 Cargo ou encore Bosch avec son Cargo Line. Il est associé à une petite batterie de 500 Wh.

Le vélo mesure 2,75 mètres de long, soit 15 cm de plus que le Decathlon F900E que nous avons testé, et pèse 60 kg. Le vélo offre une charge utile totale de 220 kg dont 100 kg dans la caisse, le reste étant réparti entre le poids du pilote et le chargement sur le porte-bagages. Le volume de la caisse est de 300 litres. Le vélo est équipé d’une transmission par chaine associée à un dérailleur 10 vitesses Shimano Cues et d’un freinage à disque hydraulique Tektro Orion HD-M750.

Il s’agit du quatrième vélo cargo biporteur de la société Douze Cycles. Ce vélo se démarque par sa fabrication puisque le Douze Hêta (et le Cargo Verso) issu du « Projet H » de Douze vise à relocaliser au maximum la production dans l’Hexagone. Le cadre du vélo est entièrement fabriqué en France. SAB fond et usine les pièces du cadre en aluminium, Hydro les extrude, Protoform fait les injections plastiques, TL21 se charge de la peinture, Prolaz découpe au laser, STI fournit la connectique électrique, Codica livre les câbles de direction et UBM travaille les planchers en bois. Toutes ces entreprises sont installées à moins de 200 km du siège de la marque Douze à Ladoix-Serrigny, une commune située à 40 km au sud de Dijon.

Le cadre n’est composé que de cinq pièces d’aluminium moulées en fonderie ou obtenues par extrusion qui sont ensuite assemblées par boulonnage. Si Yamaha a ouvert une usine de production de moteur pour vélo en France, le Yamaha PW-X3 utilisé par ce vélo est encore fabriqué en Asie (au Japon ou à Taïwan). La batterie vient également d’Asie tous comme les freins. En revanche, la caisse est fabriquée en Allemagne.

Le point fort du vélo Toyota Cargo Verso reste la commercialisation puisqu’il est disponible dans les 270 concessions françaises du fabricant automobile. L’entretien est géré par le concessionnaire et il est possible de financer l’achat du vélo comme celui d’une voiture.

Le Toyota Cargo Verso est actuellement vendu à partir de 5390 € sans la caisse ni accessoire. Nous avons testé le Toyota Cargo Verso équipé de la caisse Wide Box (775 €), des deux sièges pour enfants (220 €) et de la protection de pluie « Canopy » (360 €) pour un total de 6745 € en promotion à l’heure d’écrire ses lignes au lieu de 7545 €. On retrouve tout de même l’équipement de base comme des gardes-boues, un porte-bagages et une béquille centrale.

Confort

Comme la majorité des vélos cargos, le Toyota Cargo Verso est disponible en taille unique. Selon Douze et Toyota, il convient aux cyclistes mesurant entre 1m55 et 1m95. L’enjambement est facilité avec un cadre ouvert assez bas (50 cm).

Pour s’adapter aux différentes morphologies, le vélo dispose d’une selle et d’une potence réglables en hauteur à l’aide d’un système de serrage rapide. Cela permet à plusieurs personnes d’utiliser le vélo : un parent peut par exemple déposer les enfants à l’école et quelqu’un d’autre peut venir les chercher en réglant le vélo à sa taille assez rapidement et sans outil. Malheureusement, on ne retrouve pas de tige de selle suspendue, une option que l’on avait sur le Trek Fetch+ 4 et qui améliorait beaucoup le confort du vélo, que ce soit en termes d’amorti ou d’utilisation au quotidien.

Le confort est essentiellement assuré par les pneus et la fourche télescopique à l’avant. Cette fourche offre un débattement confortable de 80 mm pour amortir la plupart des trous et des aspérités de la route. Elle améliore beaucoup le confort des passagers qui – placés à l’avant – ne ressentent que peu les trous et les dos d’âne par exemple. On peut sans problème monter un trottoir à faible allure et descendre sans que les passagers ne se plaignent.

Sur un vélo cargo, le conducteur n’encaisse pas directement les chocs dans les bras, la roue avant est beaucoup trop loin. La fourche et le cadre viennent filtrer l’essentiel des vibrations et des petites aspérités de la chaussée.

Le vélo est équipé d’une roue de 20 pouces à l’avant et de 26 pouces à l’arrière. Elles sont chaussées de pneus Schwalbe Pickup spécialement conçus pour les vélos cargo. Les deux pneus affichent une largeur de 60 mm et offrent un bon volume d’air pour assurer l’amortissement. Ils sont également conçus pour résister à de fortes charges puisque le pneu avant supporte 125 kg et le pneu arrière 160 kg.

Gonflé entre 3,5 et 4 bars, ces pneus offrent un très bon confort. Malgré l’utilisation de l’aluminium pour le cadre, un matériau qui a la réputation d’être rigide et peu confortable, le vélo s’avère globalement confortable, bien plus que le longtail de Douze en tout cas.

Le Cargo Verso a également le droit à des poignées ergonomiques plutôt confortables associé à un cintre droit qui offre une position de conduite plutôt sportive que l’on apprécie tout particulièrement.

Du côté de la selle, là encore, on retrouve un profil plutôt sportif avec une Selle Royal Vivo Unitech peu large qui permet de pédaler en cadence en réduisant les frottements. Elle manque logiquement de confort et n’est pas vraiment adaptée à une positon de conduite droite.

Les pédales font partie des points en contact avec le corps aux cotés des poignées et de la selle. Elles participent également au confort de pilotage. Le Cargo Verso embarque de larges pédales avec un grip en caoutchouc plutôt efficace qui accroche aussi bien avec des baskets qu’avec des chaussures de ville, et aussi sous la pluie.

Enfin, rappelons que la vie en vélo cargo est un peu différente que celle vécue avec un vélo classique comme le raconte Rémi, après six mois passés avec son vélo cargo biporteur. Si les déplacements se font facilement, le stationnement du vélo est un peu plus compliqué. On ira pas forcément se garer dans les emplacements réservés aux vélos, mais plutôt sur les emplacements motos ou sur le trottoir près d’une barrière.

Il faut bien souvent faire l’impasse sur les emplacements vélos et chercher les trottoirs assez larges et viser du mobilier urbain comme un lampadaire. Avec ses 60 kg à vide, le Cargo Verso ne se soulève pas facilement, mais rien n’arrête les voleurs qui peuvent soulever le vélo pour le mettre dans une camionnette. Il est donc conseillé d’accrocher son vélo à un point fixe lorsque l’on s’arrête pour plus de quelques minutes.

On va plutôt privilégier un poteau, mais là encore, il n’est pas conseillé d’attacher le vélo par le tube principal. Ce vélo cargo a la particularité de pouvoir se démonter en deux parties en déboulant les vis au centre du cadre.

Le seul point d’accroche que nous avons trouvé sur ce vélo est la fourche au niveau des fourreaux. Il faut complètement démonter la fourche pour partir avec le vélo. Attention en revanche à ne pas abimer les fourreaux avec l’antivol.

Avec ce type de vélo, on vous conseillera d’utiliser un traqueur ou une balise GPS à cacher dans l’habitable.

Performances

Comme avec tous les vélos cargos biporteur, la première prise en main est un peu déroutante. C’est un vélo certes, mais garder l’équilibre, surtout à basse vitesse, se fait avec le guidon et le mouvement de la roue avant, et pas forcément avec le poids du corps comme sur un vélo classique ou même un longtail. Ce biporteur dispose d’un centre de gravité particulièrement bas ce qui le rend très stable et maniable, même à basse vitesse, et ce qui simplifie énormément sa prise en main.

Le Cargo Verso est particulièrement maniable pour un vélo cargo biporteur. Il rappelle un peu le Riese und Muller Load dans son approche, notamment avec son cintre droit et sa position un peu plus en avant et engagé que sur d’autres biporteurs. On sent bien que Douze a conçu ce vélo avant tout pour les amateurs de vélo et les professionnels. Il est très vif et maniable. Bref, malgré ces dimensions imposantes (2,75m de long pour 60 kg à vide), cela reste un plaisir d’enfourcher et de conduire ce vélo.

Le Toyota Cargo Verso est équipé d’un moteur Yamaha PW-X3, le modèle le plus puissant du fabricant japonais. Ce moteur développe un couple de 85 Nm équivalent à celui des Bosch Cargo Line et Shimano EP8 Cargo. Il exploite les quatre capteurs pour adapter au mieux l’assistance et la technologie Zero Cadence pour une réponse rapide du moteur.

Ce moteur permet de propulser assez facilement le vélo à 25 km/h sur le plat. Evidemment, avec 100 kg de charge dans la caisse et un pilote de 80 kg, il faut mouliner dans les cotes et accepter une vitesse de 15 à 18 km/h. Pour autant, le moteur permet de tout gravir, même lorsque le vélo est très chargé, pour peu de se mettre sur le bon rapport. Le comportement du moteur se rapproche de celui du Bosch Cargo Line. Il offre assez de puissance au démarrage et ne nécessite pas de pédaler trop vite comme c’est le cas avec le moteur Shimano EP8 cargo qui délivre le meilleur de lui lorsque l’on pédale assez vite. Le comportement du moteur Yamaha est un peu moins naturel que celui du Shimano, mais il est plutôt adapté à l’utilisation d’un vélo cargo.

Nous avons principalement utilisé le mode d’assistance Extra Power qui offre le niveau d’assistance maximale, le plus économe pour les jambes. Le mode High offre une assistance légèrement réduite tout en restant très bonne. Le mode Standard est suffisant pour utiliser le vélo sans charge. Enfin, les modes Eco et Eco+ restent comme souvent assez limités en terme d’assistance et seront à réserver dans certains cas particuliers pour préserver l’autonomie de la batterie. En restant appuyé sur la flèche du haut, il est possible d’activer le mode « automatique » qui va changer le mode d’assistance automatiquement en fonction de plusieurs paramètres (pression sur les pédales, vitesse, inclinaison). Ce mode est plutôt efficace, même s’il ne passe jamais sur l’assistance maximale Extra Power. Il se contente souvent d’osciller entre les modes « Standard » et « High ».

Le Cargo Verso exploite une direction par câble qui offre beaucoup de souplesse et surtout un très bon rayon de braquage qui permet de tourner quasiment sur place a contrario d’une direction par tringle souvent limitée en termes de rayon de braquage.

Côté transmission, le Verso Cargo opte pour une chaine associée à un dérailleur Shimano CUES 10 vitesses qui bénéficie de la technologie Linkguard, annoncée comme offrant une durée de vie trois fois supérieure à l’Hyperglide+ grâce à une forme des dents plus large qui s’use donc plus lentement. Ce dérailleur permet un changement rapide et précis des vitesses avec un claquement bien reconnaissable au passage des vitesses. Cela reste un dérailleur et il faut bien anticiper le changement de vitesses notamment pour remonter sur la cassette avant de s’arrêter, sous peine de ne pas pouvoir repartir ou très difficilement surtout lorsque le vélo est chargé. Le dérailleur est plus sportif, mais moins pratique qu’un moyeu à vitesses intégrées, surtout pour les utilisateurs peu habitués à l’utilisation du dérailleur. On se dit que Toyota aurait pu proposer une transmission plus accessible d’autant que Douze Cycles propose son Hêta avec moyeu à variation continue Enviolo HD (Heavy Duty) associé à une courroie.

Le freinage du vélo est confié à des freins à disque hydrauliques Tektro Orion HD-M750. Les étriers à quatre pistons pincent des disques de 180 mm à l’avant et 203 mm à l’arrière. Le freinage est très puissant tout en restant facile à doser. Il permet de stopper le vélo lancé à 25 km/h en moins de 3 mètres. Le freinage est bien aidé par la surface d’adhérence et le bon grip des pneus Schwalbe Pickup.

Equipement

Notre Toyota Verso Cargo est équipé d’une grande caisse « Wide Box » composée d’une coque en polypropylène expansé (EPP) qui amortit les chocs et d’une armature en aluminium agissant comme un pare-choc de manière à protéger efficacement la cargaison et surtout les passagers. La caisse mesure 96 cm de long pour 41 à 61 cm de large (à l’intérieur) et 42 à 50 cm de haut pour un volume total de 300 litres. Facturée 775 €, cette caisse est très spacieuse et offre un espace de stockage confortable pour un vélo cargo biporteur.

Cette caisse est livrée avec un couvercle souple qui permet de protéger le contenu de la caisse des intempéries, mais pas de le sécuriser. Il suffit de retirer les clips sur les côtés pour retirer cette housse de protection.

Notre vélo est également livré avec kit passagers pour deux enfants (220 €) qui comprend un gros coussin pour l’assise, un dossier qui vient se fixer à l’aide de velcro et deux ceintures trois points avec une fermeture magnétique Fidlock très pratique.

L’absence d’un véritable banc est un peu déroutant au premier abord, mais le coussin s’avère confortable même pour les grands enfants et les adultes. L’avantage de ce système est la facilité de retrait qui permet de rapidement bénéficier de tout le volume de la caisse pour transporter des courses, des outils ou des gravats pour des travaux par exemple. Cela en fait un vélo cargo biporteur très polyvalent.

Nous avions également la « Canopy » (360 €), une protection de pluie pliable qui se range dans une housse de protection que l’on peut fixer sur le côté de la caisse. Elle se monte à la manière d’une tente igloo. Le montage prend quelques minutes et peut s’avérer un peu compliqué s’il pleut déjà.

La structure vient s’enficher sur des fixations vissées à l’intérieur de la caisse que l’on installe à la première utilisation et qui restent ensuite sur la caisse. La protection s’ouvre par la suite à l’aide de deux crochets venant agripper des taquets à l’arrière de la caisse et des velcros sur les côtés.

La protection monte assez haut pour couvrir les mains et les genoux quand on roule sous la pluie. La large surface transparente permet aux enfants de voir la route. En été, le plastique peut se remonter pour laisser place à une moustiquaire qui permet de laisser entrer l’air dans la caisse tout en protégeant des insectes. A l’arrière, on retrouve également un filet pour faire respirer la caisse et éviter la buée lorsque tout est fermé.

Cette protection est globalement efficace et assez pratique au quotidien. Il suffit de retirer les deux crochets pour laisser monter les enfants par derrière. La plus grosse contrainte reste le montage et de démontage/repliage pour la ranger dans la housse.

La béquille centrale est accessible des deux côtés du vélo. Elle ne dépasse pas de la caisse et pourtant elle offre une très bonne stabilité au vélo. Les enfants peuvent monter dans la caisse sans avoir à tenir le vélo et sans craindre que celui ne tombe. Les patins semblent un peu trop durs et il nous est arrivé de ne pas pouvoir enlever la béquille. Le vélo glissait vers l’avant, notamment sur les trottoirs lisses et mouillés. Il faut bloquer la béquille avec son pied et pousser le vélo. Cela se produit surtout à vide et moins lorsque le vélo est chargé.

Le vélo est équipé de garde-boue à l’avant et à l’arrière, d’un porte-bagages supportant 25 kg sur lequel il est possible d’installer un siège enfant supplémentaire pour transporter 3 enfants toujours en respectant la capacité maximale de charge de 220 kg (conducteur, passagers et course). Au quotidien, il devrait surtout servir pour y mettre une sacoche ou un sac à dos convertible en sacoche.

A l’avant, on retrouve un feu Busch & Müller IQ-XS Friendly qui délivre une puissance de 80 lux. Le feu éclaire très bien la route à environ 10 mètres devant le vélo ce qui est suffisant pour rouler dans le noir total.

L’éclairage arrière Busch & Müller Toplight est un peu moins puissant, mais reste largement suffisant pour être visible même en plein jour. Seules les finitions laissent à désirer avec les connecteurs apparents.

Le vélo est équipé d’un guidon droit plutôt sportif de 62 cm de large. A droite, on retrouve la manette de dérailleur avec l’affichage des vitesses et à gauche, les commandes et l’écran du moteur Yamaha.

La sonnette est parfaitement intégrée sous l’écran et surtout, elle est facilement accessible avec un levier qui tombe naturellement sous le pouce.

L’écran est basique et dénote clairement de ce que propose Bosch avec ses écran couleurs affichant beaucoup d’informations. Il faut se contenter de l’affichage de la vitesse, de la capacité de la batterie sur dix niveaux et du mode d’assistance sur six niveaux (à gauche). Le choix du mode d’assistance se fait à l’aide des flèches alors que les boutons sous l’écran permettent d’utiliser le mode piéton, d’allumer les feux et le moteur. Bon point, le moteur s’allume instantanément avec une pression sur le bouton. Idem pour l’extinction qui se fait immédiatement. Cela change des systèmes où il faut rester appuyer plusieurs secondes pour l’allumage ou l’extinction.

Le plus gros défaut reste selon nous l’absence d’un antivol de cadre de série et même l’absence de trous de fixation pour installer facilement ce type d’antivol indispensable pour les arrêts minute. Douze propose tout de même un antivol Abus Pro Amparo Pro 4750 SL avec des bandes de serrage Abus FMU 6950 ou Abus SH.

Autonomie

Le Toyota Cargo Verso embarque une batterie Yamaha X2S-00 de 500 Wh (36V 13,4 Ah) qui pèse 2,95 kg. Cette batterie est installée sur le tube de direction. Elle est sécurisée par une clé et un système de verrouillage.

Cette position facilite beaucoup l’accès à la batterie. Elle dispose en plus d’une poignée très pratique pour le transport ce qui n’est pas le cas de toutes les batteries.

Avec le mode d’assistance au maximum, cette batterie de 500 Wh nous a permis de parcourir environ 33 km sur un itinéraire essentiellement plat pour un cycliste de 80 kg et sans charge. Le mode d’assistance High permet d’ajouter quelques kilomètres d’autonomie tout en maintenant un bon niveau d’assistance, mais il faut passer en mode standard pour véritablement dépasser les 40 km à vide. Bien évidemment, avec 100 kg de charge à l’avant, l’autonomie sera largement réduite et dépendra encore plus du dénivelé.

Le chargeur Yamaha PASC9 X1R-10 (42V 4A) effectue une charge complète de la batterie en 3 heures et 30 minutes, une recharge assez rapide qui permet surtout de récupérer plus de 60 % d’autonomie en moins de deux heures.

Conclusion

Pour

  • Maniable.
  • Confortable.
  • Polyvalence de la caisse de chargement.
  • Fabrication (cadre fabriqué en France).

Contre

  • Equipement en option.
  • Pas d'antivol de cadre.
  • Poids à vide (60 kg).
  • Autonomie limitée (taille de la batterie).

Note

8

Le Toyota Cargo Verso (jumeau du Douze Hêta) est un très bon vélo cargo électrique biporteur. Il offre des performances de premier ordre surtout en termes de maniabilité et de freinage, mais il se démarque vraiment de la concurrence par son confort et sa polyvalence. La caisse versatile permet aussi bien le transport de passagers que des courses ou des outils. Les accessoires sont simples, mais efficaces. On regrette simplement l'absence d'un antivol de cadre et une autonomie limitée par la petite batterie. Ce biporteur reste un très bon vélo où l'on prend véritablement du plaisir à son guidon.

Confort
9
Performances
9
Equipement
8
Autonomie
6

Caractéristiques

  • Prix
    6190 €
  • Cadre

    Cadre en aluminium moulé

  • Matériau cadre
    Aluminium
  • Fourche

    Fourche suspendue (80 mm)

  • Position moteur
    Central (pédalier)
  • Moteur
    Yamaha PW-X3
  • Couple moteur
    85 Nm
  • Capacité batterie
    500 Wh
  • Diamètre de roue
    20"
  • Diamètre roue arrière
    26"
  • Type de freins
    Disque hydrauliques
  • Freins

    Tektro M750

  • Vitesses
    10
  • Dérailleur arrière

    Shimano Cues

  • Tige de selle suspendue
    Non
  • Selle

    Royal Vivo Reflective Athletic

  • Garde-boue
    Oui
  • Antivol de cadre
    Non
  • Porte-bagage
    Oui
  • Eclairage arrière

    Busch & Muller IQ-XS

  • Eclairage avant

    Busch & Muller IQ-XS


Amateur de vélo aussi à l'aise sur une roue que sur deux. Mon objectif : informer avec passion.