Test – Shimano Twinspark 2, des lunettes pas chères et performantes pour rouler
Commercialisées à un tarif attractif, ces Twinspark retravaillées par Shimano constituent-elles une bonne pioche ? Réponse dans ce test.
Pour
- Légères.
- Renforcement des contrastes.
- Branches et repose-nez confortables.
- Excellente visibilité.
- Fabrication qualitative et impression de solidité.
Contre
- La teinte rouge peut déplaire.
- La couverture du verre pourrait être plus grande.
- Verre sans aération.
Les Twinspark 2 de Shimano ne sont peut-être pas les plus avancées, les plus techniques ou les plus ergonomiques des lunettes pour cyclistes mais elles remplissent parfaitement leur rôle pour un prix vraiment attractif. On se dit même que c’est assez bluffant de pouvoir profiter de telles lunettes pour moins de 50 €. Ceux qui ont des besoins plus spécifiques – notamment en termes de verre et de rendu – iront chercher les gammes au-dessus, mais les Twinspark 2 assurent clairement l’essentiel.
Présentation
En plein hiver, Shimano préparait déjà la saison. L’équipementier japonais lançait en effet de nouvelles paire de lunettes pour cyclistes, les Technium, vendues à partir de 99 €. Un lancement accompagné par une paire de lunettes beaucoup plus accessibles : la version 2 des Shimano Twinspark, commercialisées au tarif de 55 €. En magasins, on les trouve même sous la barre des 40/45 €.
Voyant arriver un produit restylé, moderne et léger, à un prix très compétitif, nous avons tout de suite essayé de nous en procurer une paire pour vous en proposer le test. Reçues au début du printemps, nous n’avons pas manqué de mettre à profit les (trop rares) journées ensoleillées pour rouler avec ces Twinspark 2 sur le nez. Avions-nous flairé le bon rapport qualité/prix ? Plutôt, oui.
En effet, ces lunettes bénéficient d’une fabrication qui reste rigoureuse et inspire la solidité. Surtout, contrairement aux précédentes Twinspark au design clairement daté, cette nouvelle série adopte un look beaucoup plus dans l’air du temps, avec une monture demi-cerclée.
Shimano monte ces lunettes avec un « verre » en polyamide Ridescape HC à fort contraste, assurant une protection UV400 contre les rayons du soleil, présenté comme étant anti-rayures et hydrophobe. Un traitement qui a deux avantages : mieux disperser les goutes de pluie grâce à une fonction déperlante et diminuer les salissures en limitant les traces de doigts.
Les Shimano Twinspark 2 (référence TSPK2HC) sont disponibles en une seule taille et quatre couleurs : noir, blanc, bleu marine et rouge sombre.
Sur le nez
Première très bonne surprise en sortant pour la première fois les lunettes de leur étuis, elles ne font pas du tout bas de gamme. Au contraire, on découvre un produit dans les standards actuels, très léger (nous les avons pesé à 25 grammes), qui inspire confiance.
Premier essai, les branches arrondies permettent de préserver le confort de port sur de longues périodes, leur souplesse limite l’effet « étau » et leur traitement antidérapant favorise une bonne tenue. Le repose-nez en caoutchouc est souple et légèrement réglable, ce qui permet potentiellement d’ajuster la hauteur. Il maintient très bien les lunettes sur le nez sans être gênant à la longue, et ce même lorsque l’on transpire. Bref, rien à dire, ce sont des lunettes techniques qui assurent clairement l’essentiel, et même plus.
On les rentre dans le casque le temps de sortir le vélo. Sur la route, on est un peu surpris par la teinte rouge au premier abord mais on l’oublie assez vite et l’on constate que la promesse de renforcer les contrastes est tenue. Cela marche particulièrement bien sur route, avec la chaussée et ses aspérités qui ressortent très bien. Sur les chemins blancs, idem. Seuls les chemins de terre deviennent finalement peut être un poil trop chauds et foncés, sans que cela ne soit rédhibitoire pour autant.
Bien qu’elles ne disposent pas d’efforts particuliers faits sur l’aération, on n’est absolument pas gêné par la buée lorsque l’on pédale. C’est un peu plus le cas en course à pied (oui, on les a aussi portées pour courir), surtout par temps froid et humide lorsque l’on se met à souffler fort sur des séances intenses. Sans avoir traversé de grosses averses, on les a porté sous quelques ondées et le traitement hydrophobe semble faire son travail. A voir ce que cela donnera avec le temps.
En tout cas, la visibilité est très bonne et le verre arrondi est suffisamment large pour ne pas entraver la vision. Le traitement anti-rayures semble, lui aussi, plutôt tenir ses promesses. Aucune micro-rayures à signaler après ces quelques semaines d’utilisation. Nous sommes, certes, plutôt soigneux de base, mais c’est un bon point. Pour les traces de doigts et les salissures, le traitement les limite peut-être mais ne fait pas de miracle non plus. Il faudra toujours passer un petit coup de chiffon doux de temps en temps pour conserver des lunettes propres et fonctionnelles.
Rappelons pour finir que porter des lunettes à vélo offre de nombreux avantages, au-delà même de la protection des yeux et du gain en visibilité. En effet, les lunettes de vélo coupent du vent, protègent éventuellement de la pluie et évitent de prendre trop de poussières, pollens et autres insectes dans les yeux, ce qui est aussi désagréable que dangereux.
Conclusion
Pour
- Légères.
- Renforcement des contrastes.
- Branches et repose-nez confortables.
- Excellente visibilité.
- Fabrication qualitative et impression de solidité.
Contre
- La teinte rouge peut déplaire.
- La couverture du verre pourrait être plus grande.
- Verre sans aération.
Note
Les Twinspark 2 de Shimano ne sont peut-être pas les plus avancées, les plus techniques ou les plus ergonomiques des lunettes pour cyclistes mais elles remplissent parfaitement leur rôle pour un prix vraiment attractif. On se dit même que c'est assez bluffant de pouvoir profiter de telles lunettes pour moins de 50 €. Ceux qui ont des besoins plus spécifiques - notamment en termes de verre et de rendu - iront chercher les gammes au-dessus, mais les Twinspark 2 assurent clairement l'essentiel.
Caractéristiques
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Prix54.99 €
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Poids (g)25.3 g
En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.