Test – La sacoche Urban Circus qui donne la banane

Le sac banane d’Urban Circus pensé pour accompagner les cyclistes urbains est un très bon accessoire dont on a vite fait de ne plus pouvoir se passer.

Urban Circus Banane

Présentation

Si vous lisez régulièrement Transition Vélo, vous devez commencer à connaître la marque française Urban Circus qui propose des équipements stylés pour cyclistes urbains. En effet, nous avons déjà testé leur veste Repop, leur parka Fluvia ou encore leur sac à dos UCRR. Et à chaque fois, nous avons été convaincus par les produits.

Ici, on vous parle d’un accessoire un peu plus inhabituel : un sac banane, toujours pensé pour les cyclistes. La banane est revenue à la mode, on la voit partout, et pourquoi pas la porter en pédalant. En effet, portée à la ceinture ou à la manière d’un sac « sling », elle peut parfaitement accompagner le cycliste en déplacement. Et c’est encore mieux si, comme ce modèle Urban Circus, elle peut venir se scratcher au cintre et permettre de transporter un petit antivol « U ».

Ce sac banane est donc à voir comme une petite sacoche 3-en-1, pouvant être portée en bandoulière, à la taille ou au guidon, parfaite pour accompagner ses déplacements quotidiens à vélo.

Pour tout vous dire, cela fait un moment que nous l’avons mais nous l’avons très peu utilisée cet hiver ou à la mi-saison, car nous portons une veste (avec des poches) ou un sac à dos à ces moments de l’année. En revanche, depuis que le beau temps a bien voulu s’installer, elle ne nous quitte plus. On vous explique pourquoi.

Sachez, avant de poursuivre, que la sacoche/banane Urban Circus est vendue au prix conseillé de 45 € en deux coloris (bleu marine ou noir), et que le modèle rouge en collaboration avec Motul a tellement cartonné qu’il est sold out.

Capacité et utilisation

Cette banane est relativement compacte, avec des dimensions de 11,5 x 23 x 5,5 cm. Elle a un volume utile de 1,45 litre. Modeste mais suffisant au quotidien. On apprécie notamment le fait qu’elle soit bien compartimentée. Niveau organisation, c’est toujours un plus pour que chaque chose puisse être rangée à sa place.

Typiquement, on y loge nos clés, notre porte-cartes, notre smartphone, un multi-outils (on rappelle qu’il est interdit de sortir sans !), des démonte-pneus et il nous reste un peu de place. En fonction du programme, on a déjà ajouté une casquette souple, une petite poche d’eau, une chambre à air et une mini-pompe, etc.

L’objet est intéressant car il est versatile et peut être utilisé dans un multitude de situations/configurations. Il nous est par exemple déjà arrivé de nous en servir uniquement comme d’une petite sacoche de cintre pour dépanner. Dans ce mode, les fixations par velcros sont rassurantes et maintiennent bien l’ensemble, même si on trouve les bandes un peu longues. On peut aussi la fixer au tube supérieur de son cadre si on le souhaite, mais on est beaucoup moins fans.

On la prend même parfois sans toucher au vélo, parce que nos affaires y sont restées et que l’on sort faire une petite course à pied. Comme une simple sacoche lambda.

Le côté banane est très agréable et même si le design de la sacoche est un poil voyant avec son empiècement réfléchissant, il affirme le côté cycliste urbain et visible que défend la marque non sans un certain style. En tout cas, la sacoche est très efficace à utiliser au quotidien et ce dans ses trois modes. Même portée à la taille avec un U qui l’alourdit beaucoup, elle gêne finalement très peu.

Qualité de fabrication

Sans surprise, la qualité de fabrication est au rendez-vous. Le tissus extérieur en polyester enduit assure l’étanchéité, tout comme les zips imperméabilisés qui protègeront de l’humidité le contenu des poches. Tout est bien pensé, bien réalisé.

Matériaux, coutures, sangles, boucle de fermeture, tous les éléments de la sacoche sont rassurants d’un point de vue longévité. Quant à la partie réfléchissante, elle joue parfaitement son rôle et augmente la visibilité du cycliste sur la route pour sa sécurité.

D’un point de vue écologique, on regrette forcément le « made in China », même s’il faut reconnaître toutes les qualités de finition du produit.