Test – Gorewear C5 Gore-Tex : des gants chauds et étanches pour rouler à vélo l’hiver

Avec ses C5 Gore-Tex, Gorewear propose des gants pour le vélo à la fois étanches, coupe-vent, respirants et chauds pour rouler tout l’hiver. Le tout sans être trop épais ni trop chers.

Gorewear C5 Gore-Tex

Présentation

Gorewear est la marque qui se cache derrière la célèbre membrane Gore-Tex. Un matériau créé dans les années 80 et qui promet d’associer étanchéité et respirabilité. Un duo parfaitement adapté au sport en extérieur et à la pratique du vélo.

Les gants Gorewear C5 Gore-Tex exploitent, comme leur nom l’indique, cette membrane déperlante. De quoi protéger les mains des cyclistes contre la pluie, le froid et le vent, sans provoquer de transpiration. Une paire de gants vendue 79,95 € et qui descend régulièrement aux alentours des 50 € au gré des promotions.

Qualité de fabrication

Critiqué pour les composés chimiques qu’il utilise, le Gore-Tex est néanmoins un matériau très résistant et doté de caractéristiques fort intéressantes pour la pratique du sport en extérieur. Il convient néanmoins de faire attention à ne pas confondre le Gore-Tex, le vrai, avec ses déclinaisons comme le Gore-Tex Infinium. Ce dernier reprend les caractéristiques coupe-vent et respirantes, mais pas l’étanchéité du véritable Gore-Tex. C’est bien dans ce dernier que sont taillés les gants Gorewear C5, contrairement aux gants Shimano que nous avions testé il y a quelques mois.

Ici, les C5 de Gorewear sont donc véritablement étanches et déperlants. L’eau y glisse sans jamais les imbiber et les mains restent parfaitement au sec grâce à la membrane extérieure. A l’intérieur, la matière est douce et respirante. Nous n’avons pas eu à nous plaindre de la transpiration tant que nous avons roulé par moins de 15 °C. Surtout, la couche interne ne se désolidarise pas en glissant hors des doigts du gant, même si les mains sont humides.

Après plusieurs semaines d’utilisation, les gants Gorewear restent comme neufs. Le Gore-Tex est un matériau qui nous a toujours satisfait par son excellente durée de vie.

Les Gorewear C5 Gore-Tex restent assez sobres dans cette version que nous avons testée. Leur finition discrète noire aux reflets bleutés est néanmoins rehaussée par des éléments réfléchissant sur le dessus de la main. De quoi gagner en visibilité, ce qui n’est pas négligeable l’hiver quand la nuit s’éternise.

Les C5 Gore-Tex sont proposés en 7 tailles, du XS (5) au XXXL (11). D’après le guide des tailles proposé par Gorewear, une taille S aurait convenu à nos mains de 21 cm de long (depuis la base de la paume) et 20 cm de circonférence. Toutefois, nous avons opté pour une taille L que nous ne regrettons pas d’avoir choisie. En effet, lorsque les mains sont en appui sur le guidon, les doigts peuvent rapidement atteindre le bout des gants et donc être moins bien protégés du froid.

Ces 2 tailles au dessus sont un peu plus handicapantes pour la dextérité quotidienne. Il sera un peu moins aisé d’attraper ses clés, appuyer sur un bouton ou utiliser son téléphone. Mais une taille au dessus des recommandations de la marque nous semble tout de même indispensable.

Utilisation

Gorewear ne communique pas directement de plage de températures dans laquelle on peut utiliser ses gants de manière confortable. D’après nos tests, les C5 Gore-Tex sont appréciés entre 15 °C et 0 °C. Au dessus, vous risquez de transpirer un peu. En dessous, le froid fini par se faire sentir lorsque la sortie dépasse les 30 ou 45 min.

Cette plage d’utilisation couvre donc assez bien les conditions hivernales d’une majorité de la France métropolitaine. Pour les sorties pas trop longues par des températures négatives, l’isolation restera tout à fait acceptable.

L’étanchéité de ces gants Gorewear C5 Gore-Tex est un véritable atout. Lorsque l’humidité et la pluie se mêlent au froid, on peut rapidement regretter une mauvaise paire de gant. Ici, l’eau reste bien à l’écart et la chaleur est conservée. Même sous une grosse pluie par 5 °C nous n’avons pas eu à nous plaindre du froid ou d’infiltrations.

Les gants s’enfilent très facilement, un peu moins si les mains sont déjà humides. L’ouverture est assez grande pour ne pas avoir à forcer à l’enfilage. Un serrage au niveau du poignet se fait à l’aide d’un scratch. La zone reste suffisamment large pour inclure la manche dans le serrage, mais reste suffisamment fine pour passer dans une manche également.

Les pièces de tissu placées au niveau de la paume ont plus pour but d’améliorer le grip que le confort. L’accroche sur les poignées du vélo reste satisfaisante, même sous la pluie. Le tissu qui recouvre le pouce se montre utile, pour sa part, pour essuyer l’eau qui recouvre les lunettes ou la visière d’un casque.

Enfin, le pouce et l’index sont doté d’un tissu qui rend les gants compatibles avec les écrans tactiles. Il est possible d’utiliser son téléphone sans enlever ses gants. Néanmoins, cela conviendra pour décrocher lors d’un appel ou pour quelques clics sur l’écran. L’épaisseur des gants limite grandement la précision, notamment si vous souhaitez taper sur votre clavier tactile de smartphone.