Test – Casque Decathlon Van Rysel Racer, polyvalent et sans chichi

Un casque léger et bien ventilé, polyvalent pour des sorties sur routes et en dehors. Le tout sans se ruiner. Telle est la promesse du casque Racer de Decathlon. Notre avis…

Casque Van Rysel Racer

Présentation

Faut-il encore présenter Decathlon, le géant français du matériel de sport qui multiplie les gammes et les produits dans son univers cycle. Van Rysel est l’une de ces marques (comme Rockrider), avec laquelle l’enseigne a développé sa présence sur le segment sportif du cyclisme.

C’est de son sceau qu’est frappé ce casque « Racer », plutôt orienté route de par son profil, mais qui pourra convenir dans une pratique plus citadine/vélotaf sportive et s’aventurer sur les chemins pour les balades du week-end.

Un casque proposé en plusieurs coloris (sable, noir, noir/jaune et blanc) et trois tailles (M, L et XL) au prix catalogue de 55€. Une étiquette qui pourrait cacher un bon rapport qualité/prix. C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Construction et ergonomie

Imaginé pour conserver un certain aérodynamisme, le Van Rysel Racer exploite des techniques de fabrication classiques. Sa structure de base est ainsi moulée d’un bloc en mousse EPS (du polystyrène expansé) fusionné avec la coque extérieur du casque (en polycarbonate) à la finition mate.

Un procédé omniprésent sur le marché qui permet d’obtenir des casques rigides, résistants et légers. En cas de choc, la mousse EPS absorbe les forces exercées. Avec un poids de seulement 255 g en taille M selon la fiche technique, on peut dire que le Racer est bel et bien un casque léger.

Nous l’avons en réalité pesé à 281 g dans cette même taille sur une balance de précision, ce qui ne change pas grand chose à notre verdict : une fois en place sur la tête, le casque se fait oublier et ne pèse pas. Nous n’avons en tout cas rien trouvé à redire même après plusieurs heures de sortie, que ce soit sur route ou sur des terrains un peu plus cahoteux.

Il est également bien aéré. Un critère important par temps chaud, mais aussi lorsque l’on a une pratique assez sportive du vélo. Ici, on retrouve 16 canaux d’aération au total, en plus de l’extracteur arrière (la découpe au dessus du système de serrage). Aucune d’entre-elles n’est protégée par un filet fin, ce qui maximise l’effet de ventilation de la tête mais laisse la possibilité aux insectes de s’y engouffrer. Rappelons par ailleurs que plus un casque est aéré, moins il protègera contre la pluie (cqfd…).

Decathlon mise donc sur l’essentiel et s’est concentré sur les aspects que sont l’aérodynamisme et le confort, via la légèreté du casque et sa ventilation.

Basique également sont les mousses rembourrées au contact du front, des côtés et du haut de la tête. Là encore, rien de rédhibitoire compte-tenu du fait que le casque reste agréable à porter même sur de longues sessions de pédalage. Mais on ne note pas non plus de recherche particulière.

Quant au système de serrage, il est – lui aussi – tout ce qu’il y a de plus classique, mais efficace. Une molette occipitale permet d’ajuster le casque aisément à son tour de crâne via un arceau en plastique souple. Les personnes aux cheveux longs pourront, si elles le souhaitent, glisser sans problème une queue de cheval entre le casque et cet arceau. Mettre, régler, serrer ou ôter ce casque se fait en quelques secondes seulement et sans la moindre difficulté.

A noter qu’aucun effort particulier n’est fait sur le confort des sangles ou du clip qui ferme l’attache sous la mâchoire. Des éléments qui bénéficient parfois de petits coussinets. Une simple boucle de réglage permet d’ajuster le serrage à ce niveau-là. L’écartement est néanmoins suffisant au niveau de l’oreille pour ne pas créer de gêne particulière.

Sécurité

Avant sa mise sur le marché, le casque Van Rysel Racer a bien évidemment été soumis à une batterie de tests en vue de son homologation. Il répond ainsi parfaitement à la norme européenne EN 1078, qui couvre notamment la construction du casque, sa capacité à absorber les chocs, son dispositif de maintien sur la tête ou encore ses sangles jugulaires.

Il n’est en revanche pas passé par les protocoles de Virginia Tech ou de Certimoov qui sont parmi les plus rigoureux et dont nous vantons les résultats. Nous n’avons donc, dans ces conditions, pas davantage d’informations à vous donner sur son absorption des chocs lors de tests en laboratoire.

Signalons toutefois que le Van Rysel Racer est un casque assez classique, dans la mesure où il n’intègre pas de technologie particulièrement avancée pour l’absorption des chocs ou d’un équivalent du système MIPS qui évite les tractions dangereuses du crâne en cas de choc oblique.