Vélos pliants Publié le 20 octobre 2024

Test – Brompton G-Line : le plus grand, confortable et aventureux des Brompton

Le G-Line débarque avec une nouvelle philosophie chez Brompton : plus baroudeur, il accepte de grossir, gagnant en polyvalence ce qu’il perd en compacité. Une nouvelle recette qui, pour fonctionner, se doit de trouver un compromis pas évident. Réussi ? C’est ce que nous allons voir.

Pour

  • Petit vélo vraiment polyvalent.
  • Agile et joueur.
  • Système de pliage efficace.
  • Gain réel en termes de confort.
  • Cadre robuste, belles finitions.
  • Equipement qualitatif.
  • Entretien limité.
  • Freins performants.

Contre

  • Assez lourd.
  • Pas des plus compacts une fois plié.
  • Eclairage avant non fourni.
8

Très séduisant sur le papier, nous avions hâte de voir si le Brompton G-Line parviendrait à nous convaincre en pratique. C’est chose faite ! Nous avons été bluffés de voir tout ce que l’on peut faire avec ce petit vélo qui parvient à trouver un compromis vraiment pas évident. Il conserve la praticité du pliant malgré son embonpoint, apporte du confort aux déplacements quotidiens en restant agile, et peut réellement se transformer en vélo d’aventure à la conquête des sentiers, même techniques. C’est même là qu’il est le meilleur et justifie l’investissement. Une belle réussite, dans l’ère du temps, qui se paye malheureusement au prix fort. Attention tout de même, le G-Line est loin de la compacité des modèles traditionnels qui garderont la préférence des citadins (et autres tégévistes) en quête de compacité.

Présentation

On ne présente plus Brompton. Le « B » est, comme les kleenex ou les frigidaires, devenu un synonyme de sa catégorie : les vélos pliants. Des vélos fabriqués en Angleterre devenus cultes qui, depuis leur invention en 1975, sont restés fidèles aux premiers exemplaires. On n’oublie pas, néanmoins, l’arrivée de nouveaux matériaux (comme le titane sur certains modèles), la multiplication des vitesses (certains Brompton en ont 12 désormais) ou l’électrification des gammes.

Pour autant, le Brompton G-Line lancé à l’automne 2024 est présenté comme une petite révolution. Rendez-vous compte, il accepte de grossir pour adopter des roues de 20″ et délaisse son côté dandy urbain pour succomber à ses envies d’aventure. Mais le G-Line est plus que jamais un Brompton, dont il fait simplement évoluer l’ADN pour répondre à davantage d’usages.

A ce titre, il ne remplace absolument pas les Brompton que l’on connaît bien, du C-Line au T-Line. Ces derniers conservent certains avantages (taille et poids notamment, restant les modèles à privilégier si l’on doit les stocker et les transporter régulièrement dans des endroits exigus – coucou le TGV). Le G-Line vient au contraire diversifier l’offre de Brompton.

On dit « le » mais nous devrions plutôt écrire « les » G-Line. Car ce lancement s’effectue avec deux vélos : le G-Line classique (avec ou sans porte-bagages) et le G-Line Electrique. Un G-Line Electrique qui améliore sensiblement la recette des Brompton électriques, et sur lequel nous devrions pouvoir vous glisser notre avis complet à l’occasion d’un autre test dédié. Car ici, il est question du G-Line classique, ou musculaire comme on dit. Celui qui roule à la force des mollets.

Un vélo sur lequel la marque a travaillé plusieurs années, ce qui se comprend, l’équation n’étant pas facile à résoudre : celle de trouver un bon équilibre entre compacité/praticité, confort d’utilisation, performances en ville et sur chemins… bref, conserver la simplicité du produit tout en parvenant à conquérir le cœur de rouleurs plus baroudeurs, mais aussi plus exigeants. Ceux qui voudraient pouvoir utiliser leur G-Line pour aller chercher le pain comme pour boucler quelques heures de balade « gravel » le week-end.

Ces deux vélos sont proposés en trois coloris (blanc, orange et vert) et la gamme est très simplement segmentée en trois produits : le G-Line de base (2959€), le G-Line « rack » avec son porte-bagages arrière (3079 €) et le G-Line Electrique (3999 €). Un positionnement tarifaire résolument haut de gamme et assumé par la marque qui entend asseoir son savoir faire et justifier sa réputation, avant de chercher à écouler des G-Line en grands volumes. Le succès des Brompton s’est bâti sur le bouche-à-oreille et la qualité des vélos, et la marque anglaise n’a absolument pas l’intention de changer de stratégie.

Reste que ces Brompton G-Line arrivent sur un marché du vélo pliant 20″ dynamique, surtout du côté des modèles électriques, ce qui réduit drastiquement leur droit à l’erreur.

Confort

En partant à l’assaut du 20″ et des chemins, Brompton a bien sûr dû imaginer un nouveau cadre pour son G-Line. Nouveau est ici un bien grand mot car on ne change pas une recette qui gagne et ce cadre ne réinvente rien même s’il grandit et se renforce avec des tubes en acier de plus gros diamètre. Ce cadre est associé à une fourche en aluminium.

Par nature, un vélo pliant se doit de rester suffisamment léger pour pouvoir être porté facilement. Donné pour 14,8 kg par Brompton, nous avons pesé le G-Line à 15,2 kg. Logique, nous disposons du modèle équipé du porte-bagages arrière. Le vélo est donc loin d’être le plus léger des pliants 20″ mais il fallait s’y attendre vu ses aspirations. On ne gagne pas en confort et en capacités tout terrain sans prendre un certain embonpoint, et ce à tous les niveaux.

En pratique, le vélo reste aisé à porter de temps à autres et le fait de pouvoir être poussé de manière efficace en mode trolley compense ce poids assez élevé. C’est particulièrement appréciable lorsque l’on traverse les longs couloirs d’une gare en multimodal.

Si le dessin du cadre n’évolue guère, on découvre tout de même du nouveau en ce qui concerne les charnières à écrous papillons, typiques là encore du fameux pliage des Brompton. Des charnières qui s’améliorent sensiblement et facilitent (voire accélèrent) un peu plus l’opération. Elles trouvent en effet leur place beaucoup plus facilement et réduisent le nombre de tours à opérer pour obtenir un bon serrage.

Le pliage en question est on ne peut plus aisé, avec une cinématique en trois étapes qui se réalisent en une quinzaine de secondes une fois que le coup de main est pris : on lève le vélo en appuyant sur une petite gâchette pour rentrer la roue arrière et le poser sur son rack, on libère la charnière centrale pour basculer la roue avant vers l’arrière en la bloquant grâce à un petit ergot, et on désengage la charnière de la direction pour replier le guidon. Il n’y a plus, ensuite, qu’à rentrer la selle pour verrouiller la position. Pour parfaire le pliage et limiter l’encombrement, on peut déclipser la pédale gauche qui vient trouver place à la base de la fourche avant.

Le vélo tient très bien dans sa position pliée et on peut alors le soulever et le transporter dans tous les sens sans crainte. C’est également vrai pour le guidon qui tient en place grâce à un petit système aussi simple qu’efficace.

Pour repartir, il suffit de réaliser les mêmes étapes dans l’autre sens, avant d’attraper le vélo par son cadre et le soulever avec vigueur pour que la roue arrière retrouve sa place. Il n’y a plus qu’à réajuster sa sortie de selle pour enfourcher le vélo. Notons que la tige de selle est doublée, avec deux colliers de serrage à main. La première dispose d’une butée (à la descente comme à la montée), mais ce n’est pas le cas du petit prolongateur sur lequel est fixée la selle du vélo.

Si l’on aurait apprécié que la tige de selle affiche une graduation pour retrouver plus rapidement son réglage, on constate surtout que cette deuxième partie ne dispose pas de butée antivol. Certes, un vélo pliant sera moins souvent laissé sans surveillance loin de soi en extérieur, mais un vol de selle est malheureusement très vite arrivé.

En position pliée, le Brompton G-Line a des dimensions de 72 x 67 x 41 cm. Ce n’est pas le plus ramassé des vélos pliants de 20″. Un Rocky de chez Vello Bike fait par exemple 79 x 57 x 29 cm, tandis qu’un Brompton C-Line fait 64 x 56 x 27 cm.

Ceci dit, cela n’a pas empêché ce G-Line de nous accompagner partout : il se peut se ranger dans le bas d’un placard, sait trouver sa place sous un bureau, se fait beaucoup plus acceptable dans une rame de RER chargée et rentre aisément dans le coffre d’une voiture.

Avec ce vélo, le principal objectif de Brompton était de concevoir un modèle capable de rouler ailleurs que sur la route. Des capacités off-road sur lesquelles nous allons évidemment revenir, mais qui passent par des choix ergonomiques qui ont une incidence bénéfique directe sur son confort.

D’abord – et c’est une grande première -, le G-Line est proposé en trois tailles distinctes : S, M ou L. Finie donc la taille universelle. Pour autant, il n’y a bel et bien qu’une taille de cadre, seule la longueur de la tige de selle et la taille de la potence varient. Cela permet à Brompton de conserver un cadre aux dimensions uniques tout en simplifiant son processus industriel.

Le cycliste, lui, bénéficie malgré tout d’un vélo plus adapté à sa morphologie, avec un reach (distance séparant le guidon de l’axe du pédalier) plus ou moins long en fonction de sa taille. On perd ainsi l’aspect « vélo universel », mais c’est pour la bonne cause selon nous.

En effet, en tant que vélo plus polyvalent, le Brompton G-Line s’adresse aussi à un public qui voudra partir à l’aventure sur de plus longues distances et/ou des terrains un peu plus exigeants que l’asphalte. Dans ce cas de figure, disposer d’un vélo sur lequel on se sent mieux et sur lequel on peut adopter une position plus en contrôle et plus efficiente au pédalage nous semble être une très bonne chose. Même s’il faut garder en tête que l’on reste sur un petit vélo qui n’est pas du tout axé sur la performance. L’idée n’est pas du tout de reproduire les sensations ou la position que l’on peut avoir sur un gravel traditionnel par exemple.

Autres points notables sur lesquels Brompton a fait un effort particulier pour proposer un vélo « à tout faire » : les pneumatiques, les poignées, les pédales et la selle. Des composants hyper importants quand on évoque le plaisir de rouler.

Quiconque est déjà monté sur un Brompton sera ici surpris par la largeur du cintre légèrement réhaussé : 660 mm. Ce n’est pas un guidon de VTT mais avec de bonnes poignées ergonomiques en caoutchouc, il confère une très bonne prise en main de la direction et permet d’aborder ses déplacements quotidiens en total confort, tout en ayant un bon contrôle dès que la route devient un peu plus technique. C’est l’un des changements qui fait mouche sur ce G-Line, au même titre que les pédales.

Le vélo est en effet livré avec des pédales en résine qui sont beaucoup plus larges que les pédales que l’on a l’habitude de voir sur les vélos Brompton. Et mine de rien, cela fait une belle différence au quotidien, avec une bonne surface d’appui et un meilleur grip (avec de semelles en caoutchouc). Nous avions trouvé les pédales du C-Line un peu petites pour notre 45 sur les sorties les plus longues, c’est ici corrigé et beaucoup plus confortable. Et là encore, quand les sentiers deviennent un peu plus techniques, ces pédales offrent un meilleur contrôle et se montrent rassurantes.

La pédale gauche peut se déclipser pour gagner en compacité en mode plié, venant se ranger dans un petit orifice présent sur la fourche.

Le confort du vélo est au final vraiment meilleur que sur un Brompton traditionnel. C’est indéniable et c’est un point qui fait vraiment plaisir. Cela tient à ses équipements mais également au choix de ses pneus. Des Schwalbe G-One All Round tirés de la gamme gravel du fabricant allemand qui sont ici proposés en 54 mm de section.

Des pneus de cross, clairement, avec leurs petits picots favorisant le grip et un volume d’air qui leur permet d’assurer une très bonne filtration des aspérités. Au quotidien, sur route ou chemin damés, on profite ainsi d’un confort qui – sans rivaliser bien sûr avec ce que proposer un vélo suspendu – est très appréciable. Et on a de plus des pneus qui répondent présent dès que les choses se compliquent, avec de la boue qui s’invite sur la trace ou des passages plus techniques juchés de pierres et/ou de racines.

Enfin, la selle du vélo correspond parfaitement au tempérament de ce dernier. Une selle assez effilée qui limite les frottements et encourage le pédalage, légèrement rembourrée pour être suffisamment confortable, facile à attraper lorsque l’on pousse le vélo et même pensée pour faciliter le transport du vélo à l’épaule.

Performances

Tout ça c’est très bien, mais vous vous demandez sans doute comment ça roule un Brompton G-Line ? On l’a dit et répété, la marque anglaise le vend comme « le vélo le plus polyvalent ». Eh bien, sans forcément aller jusque-là, il faut reconnaître que c’est un vélo très agréable qui peut, à lui seul, être un excellent compagnon dans un très grand nombre de situations.

Sautons dans le vif du sujet : ses gros pneus et son poids pénalisent son rendement, tandis que son moyeu à vitesses intégrées Alfine 8 est moins réactif qu’un bon dérailleur correctement réglé. Pour autant, il roule quand même très bien et il roule vraiment partout. Le fait de pouvoir passer les vitesses à l’arrêt est un plus en ville, contrebalancé par le fait qu’il faille relâcher assez sensiblement la force mise dans les pédales pour faciliter le changement de vitesse.

Pour autant, en pratique, rares sont les besoins d’un changement de braquet immédiat. Le G-Line n’est pas là pour faire plaisir aux fans de performances, ce qui ne l’empêche pas d’assumer une orientation balade / aventure compatible avec un élan de sportivité. Vous voulez transpirer en vous éclatant avec ce Brompton ? C’est tout à fait possible. Vous ne battrez pas les chronos. Vous n’aurez pas une position très agressive. Mais vous vous ferez plaisir, que ce soit en roulant à la cool sur un chemin de halage ou un sentier viabilisé, ou même sur des traces un peu plus exigeantes.

Encore une fois, ce n’est pas un VTT, mais pour grossir le trait : le G-Line passera partout où un gravel est dans son élément. Les pneus sont très bons dans ce registre et il n’y a guère que les passages vraiment très gras qui les mettent en difficulté, petites roues et boue entraînant manque d’adhérence et glissades. Pneus dont on adaptera la pression de gonflage en fonction de ses envies du jour pour améliorer le comportement du vélo.

Quant à l’étagement des 8 vitesses, il n’est pas optimal dans toutes les situations mais parvient selon nous à offrir un très bon compromis vu le programme très varié auquel le vélo doit s’adapter. Il y a de quoi allonger sur le plat et le bitume pour mieux avaler les grandes lignes droites tandis que les petits développements permettent d’attaquer les difficultés sans craintes particulières. Nous nous sommes mêmes surpris à mouliner sans trop de difficulté sur de belles portions de caillasses à plus de 10%.

Le moyeu à vitesses intégrées Shimano Alfine 8.

A son guidon, on est évidemment moins rapide et moins efficace qu’avec nos vélos habituels orientés route ou tout terrain. Mais la magie de ce vélo pliant qui se mue tantôt en engin de déplacement multimodal pratique, tantôt en bicross qui ne renie pas un tempérament assez joueur, c’est qu’il sait se montrer plaisant à rouler un peu partout. Mieux, nous n’avons rien à reprocher au comportement de son cadre ou de sa direction qui conservent une rigidité honnête malgré la présence des charnières, tout en offrant une dose appréciable de souplesse.

Le fait que le vélo ait un empattement court et un centre de gravité très bas participe évidemment au plaisir que l’on prend à son guidon, le vélo rappelant les sensations d’un BMX tout en étant extrêmement maniable et agile en ville.

Enfin, impossible de ne pas évoquer l’autre grosse nouveauté de ce G-Line, premier Brompton à intégrer des freins à disque. Freins à commandes hydrauliques fournis par TRP (la section performance de Tektro) dont les mâchoires viennent mordre des disques de 140 mm. Nous sommes les premiers à dire que pour gagner un peu de poids en conservant une certaine simplicité, notamment sur les vélos pliants, les freins à patins ne nous gênent pas du tout même s’ils ne sont plus en odeur de sainteté. Mais il faut reconnaître que nous avons beaucoup apprécié le mordant de ces freins à disque sur le G-Line, et encore plus lorsque l’on se mettait à s’amuser avec.

C’est également un gage de sécurité avec des arrêts courts et un freinage constant sur lequel on peut se fier, même en cas d’urgence et même dans des conditions humides.

Equipement

On peut toujours compter sur son Brompton sous la pluie, et cela tient en grande partie à la qualité des garde-boues des vélos pliants anglais. Leurs longues bavettes (pas des plus esthétiques) ont l’immense avantage de protéger efficacement chaussures et bas de pantalons des éclaboussures par temps humide. Excellente nouvelle, les garde-boues du Brompton G-Line sont toujours très convaincants.

Testé sur toutes natures de routes et chemins en plein passage de la tempête Kirk sur la France, notre vélo de prêt a connu la pluie et les sentiers détrempés. Plus jolis et mieux intégrés, en plastique rigide, les garde-boues ont su prouver leur efficacité.

Autre motif de satisfaction : le porte-bagages arrière est toujours solide et pratique. Mieux, il adopte de plus grosses roulettes qui améliorent ses manipulation lorsqu’il est plié, facilitant les petites marches lors desquelles le vélo est poussé par la selle. Les roulettes compensent aussi l’absence de béquille. Pour que le vélo tienne debout à l’arrêt, il suffit de replier sa roue arrière et le poser.

Bien sûr, le vélo est assez bas et il ne faudra pas vouloir lui accrocher des sacoches trop hautes, mais il y a parfaitement moyen de venir lui greffer sporadiquement des sacoches cabas ou un petit sac à dos 2-en-1. On accède également à toute la gamme de bagages Brompton. Et pour parfaire l’aspect utilitaire, on retrouve la fixation avant sur le tube de direction pour venir clipser, là encore, l’un des nombreux bagages proposés par Brompton.

A l’avant comme à l’arrière, la capacité de charge est de 10 kg. Ses capacités utilitaires sont donc limités mais elles existent et cela renforce, une fois de plus, la polyvalence de ce petit vélo.

Pour personnaliser et accessoiriser son G-Line, on peut compter sur la présence de deux œillets sur la direction et de deux autres points de fixation sur le fourreau droit de la fourche. On pourra ainsi monter un porte-bidon et, pourquoi pas, un petit bagage supplémentaire.

Enfin, signalons la présence d’un petit feu monté juste derrière la selle. Il s’agit d’un modèle ViZ150 de chez Cateye intégrant 3 leds à haute visibilité (150 lumens), fonctionnant sur 4 modes (fixe ou clignotant) et offrant de 5 à 150 heures d’autonomie selon le mode pour 3 heures de charge. En revanche, aucun éclairage avant n’est proposé, ce qui est bien dommage.

Conclusion

Pour

  • Petit vélo vraiment polyvalent.
  • Agile et joueur.
  • Système de pliage efficace.
  • Gain réel en termes de confort.
  • Cadre robuste, belles finitions.
  • Equipement qualitatif.
  • Entretien limité.
  • Freins performants.

Contre

  • Assez lourd.
  • Pas des plus compacts une fois plié.
  • Eclairage avant non fourni.

Note

8

Très séduisant sur le papier, nous avions hâte de voir si le Brompton G-Line parviendrait à nous convaincre en pratique. C'est chose faite ! Nous avons été bluffés de voir tout ce que l'on peut faire avec ce petit vélo qui parvient à trouver un compromis vraiment pas évident. Il conserve la praticité du pliant malgré son embonpoint, apporte du confort aux déplacements quotidiens en restant agile, et peut réellement se transformer en vélo d'aventure à la conquête des sentiers, même techniques. C'est même là qu'il est le meilleur et justifie l'investissement. Une belle réussite, dans l'ère du temps, qui se paye malheureusement au prix fort. Attention tout de même, le G-Line est loin de la compacité des modèles traditionnels qui garderont la préférence des citadins (et autres tégévistes) en quête de compacité.

Confort
8
Performances
8.5
Equipement
8

En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.