Outre le casque, l’antivol, l’éclairage et les sacoches, il y a quelques petits accessoires à toujours avoir sur soi pour parer à toutes les éventualités sur les trajets du quotidien afin de s’éviter de petites ou grosses galères. Petit tour d’horizon des équipements qui – selon nous – sont indispensables.
Voici la liste des éléments qui ne quittent jamais notre sacoche ou notre sac à dos lors de nos déplacements à vélo, sur une distance moyenne à partir de 5 km (pas forcément utile sur un trajet court), par ordre d’importance :
- poncho/cape de pluie
- pantalon de pluie
- protège chaussures
- bombe dépannage crevaison
- multi-outils
- gants latex
- collier de serrage
- sacoche dédiée
- attache rapide de chaine (pour les longs trajets)
La cape ou le poncho de pluie : l’incontournable
A moins d’être équipé d’une veste étanche en permanence (c’est notre cas), la cape de pluie ou le poncho est indispensable pour pouvoir affronter une averse et arriver à destination dans de bonnes conditions. Dans les faits, la cape de pluie ne quitte jamais notre sacoche et complète bien le pantalon de pluie, les guêtres et la veste quand il pleut vraiment beaucoup.
Le poncho abordable pour la ville
Le poncho de pluie le plus abordable de chez Decathlon (Poncho Pluie 120) est parfait pour un usage occasionnel en ville. On l’enfile comme une cape et des élastiques aux pouces et aux cuisses évitent que le tout prenne un peu trop le vent. Si vous n’aimez pas le look fluo, le Poncho 540 est identique avec un look un peu plus moderne tout en conservant des bandes réfléchissantes, mais il est vendu 10 € de plus.
De manière générale, un poncho de pluie reste assez simple dans sa conception. Notez tout de même que les modèles spécifiques pour le vélo disposent d’élastiques aux pouces et aux cuisses qui évitent au poncho de finir dans les rayons de la roue arrière tout en protégeant un peu mieux les cuisses.
La cape de pluie résistante et enveloppante
Certains d’entre nous utilisent la cape de pluie Fulap de la société grenobloise Spad de Ville. Particulièrement efficace, elle englobe le guidon et passe sous la selle grâce à des élastiques. Ce placement permet de protéger les cuisses lorsque l’on roule à une allure modérée. Nous utilisons cette cape depuis maintenant quatre ans et elle protège toujours aussi bien de la pluie. Attention tout de même à la prise au vent et aux chutes puisque sa conception fait que l’on fait corps avec le vélo. Cela ne nous a jamais posé problème, mais c’est un critère à prendre en compte si vous débutez. Nous utilisons cette cape avec des guêtres Vaudé et s’il pleut vraiment beaucoup avec un pantalon de pluie sur lequel on ajoute les guêtres.
Un pantalon pour être bien au sec
En plus d’une cape de pluie ou d’un poncho, on peut utiliser un pantalon de pluie afin d’être sûr d’arriver parfaitement au sec, même en cas de grosse averse. Les pantalons spécifiques pour le vélo intègrent souvent des éléments réfléchissants et une extension qui vient couvrir le dessus de la chaussure.
Plusieurs membres de la rédaction utilisent ce pantalon qui reste efficace… un certain temps. Après plusieurs lavages, il perd son efficacité notamment au niveau du bas ventre où l’eau vient parfois s’accumuler et finit par traverser les coutures. Cela ne devrait pas arriver si vous l’utilisez avec une cape de pluie ou une parka imperméable.
Des guêtres pour protéger les chaussures
Si on a la chance de pouvoir différer son trajet, on peut éviter la pluie, mais souvent la chaussée reste détrempée. En ville, à moins de disposer d’un garde-boue et d’une bavette très efficace, le bout de chaussures sera forcément mouillé, voire moucheté par les saletés, le cambouis et les restes d’hydrocarbures mélangés à l’eau de pluie.
Certains membres de la rédaction utilisent alors des guêtres pour protéger les chaussures, même lorsqu’il ne peut pas. Pour certains, c’est même l’accessoire qu’ils utilisent le plus sur une année. Les modèles de Vaude et de Decathlon ont fait leurs preuves. Ils sont pratiques à enfiler et à retirer tout en garantissant la propreté des chaussures en plus d’avoir les pieds au sec. Sous des trompes d’eau, les couvre-chaussures sont même utilisés par dessus le pantalon de pluie.
Des gants en latex : indispensable quand on déraille
Qui n’a jamais dû remettre une chaine en ayant fini les mains pleines de cambouis ? Quand on va travailler ou que l’on va faire les courses, on n’a pas vraiment envie d’avoir les mains sales. Par expérience encore, plusieurs membres de la rédaction gardent toujours un ou deux gants jetables au fond du sac. Ça sert toujours. Il ne faut juste pas oublier d’en remettre une paire, une fois qu’ils ont été utilisés.
On vous met des gants jetables en référence, mais vous pouvez évidemment acheter n’importe quels gants en latex au supermarché ou dans les magasins de bricolages. N’importe quel modèle fait l’affaire, mais à la rédaction, on préfère les modèles biodégradables.
La bombe anti crevaison : pour pouvoir rentrer à la maison
La bombe anti-crevaison reste le moyen le plus simple d’arriver à bon port sans avoir à démonter la roue et réparer ou changer la chambre à air du vélo. Attention tout de même, rappelez-vous que c’est une réparation provisoire et que la chambre air reste percée et donc ne va retenir la mousse de la bombe qu’un certain temps. Une fois la bombe utilisée pour réparer la crevaison, il faut réparer au plus vite la crevaison (chez vous ou chez un revendeur) au risque de se retrouver rapidement dans la même situation. Enfin, si vous crevez régulièrement, il faut prévoir un changement de pneus comme les excellents Marathon E-Plus très réputés pour leur résistance aux crevaisons.
La bombe anti-crevaison Zéfal Repair Spray, fabriquée en France, a très bonne réputation tout comme celle proposée par Michelin également fabriquée en France.
Le multi-outil : souvent pratique
Le multi-outil est quasi-indispensable, même lorsqu’on ne bricole pas beaucoup. Il n’est pas rare d’avoir des éléments qui se desserrent comme la béquille, un garde-boue ou l’éclairage. Sans outil, c’est très compliqué à resserrer et cela peut se traduire par la chute de l’objet en question et parfois la casse, alors qu’un coup de clé est si rapide. Bref, le multioutil ne sert pas tous les jours, mais on est bien content de l’avoir quand on en a besoin.
Il y a de nombreux modèles sur le marché avec plus ou moins de fonctionnalités. On peut aller chez des marques réputées comme Crankbrother par exemple ou bien chez Decathlon. L’idée est d’avoir le multioutil toujours dans le sac en cas de pépin.
Une sacoche dédiée
Si l’on peut laisser tout le matériel cité précédemment dans un sac à dos, le plus pratique reste d’avoir une sacoche que l’on va réserver à l’usage du vélo, voire laisser sur le vélo lorsqu’on en a la possibilité (il faut qu’il stationne dans un endroit sécurisé. Deux modèles ressortent de nos tests : le Vaude Cycle Messenger Bag et le Sac à dos pour porte-bagages double Decathlon.
Le collier de serrage (collier Rilsan ou Colson)
Voilà un accessoire très léger, qui s’oublie vite au fond du sac et qui peut clairement vous sauver un trajet. Le collier de serrage en plastique, appelé aussi Rilsan ou Colson, va pouvoir fixer temporairement un garde-boue, une béquille, une sonnette, etc., si l’on perd une vis. Deux ou trois colliers au fond du sac suffisent. Vous pouvez en récupérer à gauche, à droite. D’ailleurs, il n’est pas obligatoire de les couper pour les retirer. Ils sont en fait réutilisables.
Une attache-rapide de chaine
Les amateurs de VTT savent bien qu’il ne faut jamais partir en balade sans une attache rapide pour chaine et un dérive-chaine. Pour ce dernier, il suffit de choisir un multioutil qui en intègre un, c’est le cas du Crankbrother que nous vous conseillons plus haut. Pour l’attache rapide, il suffit d’en acheter une pour la taille de votre chaine (8, 9, 10, 11 ou 12 vitesses). Les chaines sont plus ou moins larges en fonction du nombre de vitesses.
A quoi ça sert ? Tout simplement à réparer la chaine dans le cas où elle viendrait à casser. Cette rupture est assez rare sur les vélos urbains, mais cela peut arriver et quand on fait de longues distances à vélo et que l’on peut se retrouver assez loin du domicile ou d’un revendeur, le combo dérive-chaine et attache-rapide peut clairement sauver votre trajet. On vous renvoie vers cette vidéo qui explique en une minute la marche à suivre.