Vêtements

Maillot et cuissard Velor : nouvelle collection testée et approuvée

Velor, fabricant de vêtements pour cyclistes engagé, nous a fait essayer deux pièces de sa nouvelle collection : un maillot et un cuissard. Des produits qui se sont bonifiés, au cœur d’une démarche industrielle plus vertueuse.

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Nous croyons au projet de Velor et à ses produits, que nous avons pu tester et approuver. C’est la raison pour laquelle nous nous engageons à ses côtés et que la marque propose une réduction pour les lecteurs de Transition Vélo grâce au code promo TRANSITIONVELO15 , à renseigner au moment de valider votre panier > le site Velor

Nous vous avons déjà parlé de Velor, ce fabricant de maillots et cuissards pour cyclistes qui aborde la fabrication textile avec une approche écologique intéressante. « Nous sommes cyclistes et nous trouvons aberrant la manière dont fonctionne le marché des vêtements. On produit en polluant, on utilise, on jette. Alors on s’est mis en tête de créer des vêtements techniques plus respectueux de l’environnement« , nous expliquait Mickaël Jardin, cofondateur, l’an dernier. En tant que média engagé dans la transition écologique par la pratique du vélo au quotidien, forcément, ça nous parle.

La marque nous avait fait essayer le premier maillot 100 % circulaire, entièrement fabriqué à base de maillots recyclés. Nous avions également pu rouler avec un maillot Velor de première génération, conçu à partir de 90 % de matières recyclées. L’expérience nous avait convaincu du sérieux de la démarche de l’entreprise et de sa capacité à proposer des vêtements techniques de qualité malgré un cahier des charges strict.

Alors, quand la marque est revenue vers nous il y a quelques semaines pour nous proposer d’essayer sa nouvelle collection, on a dit oui. Nous avons ainsi pu boucler de nombreuses sorties sportives à vélo avec un maillot en coloris « Forest » et un cuissard « Night » ces dernières semaines, ce qui nous a permis d’apprécier les qualités de ces produits développés en partenariat avec des cyclistes professionnels, qui ont forcément un niveau d’attente supérieur au nôtre.

Sobriété et performance

Livrés en pochette Hipli réutilisable, ces deux équipements reçus en taille L (1m85 pour 85 kg) offrent un fit idéal et correspondent au tableau des tailles utilisé. Le maillot est tissé à base de polyester recyclé à 83 %, ce qui permet de réduire de 58 % les émissions d’équivalent CO2 lors de sa production, par rapport à un maillot classique. Cela représente également des économies d’eau et de pétrole substantielles.

On est d’emblée conquis par la coupe, forcément typée performance, mais loin d’être trop inconfortable à cause de la compression. Le maillot est très élastique et se fait très vite oublier, avec un tissu léger respirant. Certains trouveront peut-être cette nouvelle collection trop simple, mais d’un point de vue design c’est un choix pertinent à notre sens : le patch jaune Velor impose la marque et la sobriété du reste tranche avec le côté « homme sandwich » que l’on peut parfois déplorer sur les maillots. Bref, les goûts et les couleurs ne se commandent pas, mais on trouve ce maillot Velor réussi de ce point de vue là.

Sans surprise, on retrouve trois poches à l’arrière, facilement accessibles une fois « couché » sur le vélo, auxquelles s’ajoute une poche zippée. Idéal pour sécuriser un petit porte-cartes par exemple. En revanche, le smartphone est trop grand pour rentrer. A l’effort, aucun frottement indésirable, un maillot qui reste suffisamment aéré et qui sèche vite. Bref, un tissu technique qui n’a rien à envier aux maillots traditionnels selon nous.

Une peau confortable sur la durée

Côté cuissard, c’est également une belle surprise. Nous avions notamment hâte de voir ce que pouvait donner la peau à double mousse, intégrant également une partie en tissu en filets de pêche recyclés. D’une densité très correcte et proposant suffisamment d’épaisseur (12 mm), le confort est préservé sur la selle sans non plus apporter trop de moelleux. Même en approchant les 4 heures de sortie, rien à signaler.

Les bretelles tombent bien et ne compriment pas trop les trapèzes, tandis que le bas des jambes est recouvert de petites pastilles rondes antidérapantes à l’intérieur pour s’assurer que le cuissard reste bien en place au pédalage. Le mix entre confort et compression nous plaît bien pour ce cuissard conçu à 69 % en matériaux recyclés. Là encore, la sobriété est de mise mais Velor réussit malgré tout à donner suffisamment de caractères à son vêtement avec simplement quelques petits détails.

En résumé, que ce soit le maillot ou le cuissard, on trouve que Velor revient avec une nouvelle collection encore plus convaincante et aboutie.

Un système de précommande gagnant-gagnant

Il faut savoir que Velor fonctionne sur le principe de précommandes qui rapportent au consommateur. Si vous souhaitez recevoir votre maillot et votre cuissard immédiatement, il vous en coûtera 115 et 149 €. Mais si vous acceptez d’attendre davantage avant d’en profiter en passant par la précommande, vous réduirez leurs prix qui passent à 95 € pour le maillot et 125 € pour le cuissard. Vue la qualité des vêtements, cela devient vraiment intéressant. On trouve le principe vraiment vertueux, car cela permet à Velor de préparer des lots de production et de réduire les coûts logistiques.

Visiter la boutique Velor

Autre point important en lien avec la philosophie Velor : si vous chutez à vélo ou que vous abimez votre équipement par un autre moyen, ne le jetez pas. Velor peut le reprendre en vue d’une recyclage et propose alors 40 % de remise sur un nouvel achat.

A noter, cette nouvelle collection se compose également d’autres pièces intéressantes, parmi lesquelles : un cuissard cargo intégrant une poche pour garder ses affaires à portée de cuisse (139 € en précommande) ; ainsi qu’une veste (125 €) et un gilet coupe-vent (105 €). Et puisque Velor est une marque inclusive, elle décline également cette même collection pour les femmes.

Entretien
En ce qui concerne l’entretien, afin de faire durer ces pièces le plus longtemps possible, Velor recommande de ne les laver que lorsque nécessaire, sur un cycle doux à 30°C. Si le passage en machine se fait dans un sac capturant les microplastiques, c’est encore mieux.