Antivols

Abus présente des antivols vélo à lecteur d’empreintes digitales

À l’occasion du salon Prodays 2024, Abus a présenté de nouveaux antivols vélo qui se déverrouillent grâce à l’empreinte digitale de leur propriétaire. Une chaine et un antivol pliant sont au menu.

Depuis quelque temps, Abus, spécialiste allemand de la sécurité, propose une technologie de déverrouillage par empreinte digitale sur des cadenas. Désormais, l’entreprise intègre cette technologie à certains de ses antivols pour vélo, avec le Yardo Fingerprint 7807F et une déclinaison de la gamme d’antivols pliants Bordo.

La promesse est simple : se passer de clé et ouvrir son antivol simplement en posant le doigt sur le lecteur d’empreintes. Un système que nous n’avons pas pu essayer réellement, car le modèle présent sur le stand de la marque au salon Prodays s’ouvrait, quelle que soit l’empreinte présentée.

Abus promet de pouvoir enregistrer jusqu’à 20 empreintes différentes sur un sol antivol. Pratique pour pouvoir compter sur plusieurs de ses doigts, mais également pour partager un vélo protégé par le Yardo Fingerprint.

Nous avons toujours une certaine retenue face à ce type d’antivol qui mise beaucoup sur la technologie. En effet, aucune solution de déverrouillage physique n’est proposée. Pas de serrure ni de code en cas de dysfonctionnement. Nous avons déjà connu une panne de batterie sur un antivol connecté de la marque et il a fallu jouer de la meuleuse pour sortir le vélo…

Ici, la chaine du Yardo Fingerprint 7807F reste assez légère. Il ne s’agit pas d’un antivol capable de résister longtemps à une attaque de voleur. Elle suffira pour des arrêts courts dans des zones plutôt fréquentées. On pourra l’envisager en complément d’un modèle plus costaud pour les zones plus à risque, comme un Granit Super Extreme 2500, par exemple.

Cet antivol à lecteur d’empreintes digitales se décline en 2 tailles de chaines : 85 ou 110 cm. Cette technologie est également embarquée sur un antivol pliant. Tous deux sont certifiés IP68 pour résister aux intempéries, même si le vélo et l’antivol sont stationnés à l’extérieur. Il faut compter une centaine d’euros pour s’offrir les services de cette technologie biométrique.

  • Publié le 26 juin 2024

Journaliste à vélo, expatrié dans le Luberon. Persuadé d'être un sniper de l'humour, qui ne rate jamais sa cible.

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