Vélos ville électriques Vélos ville Mis à jour le 17 octobre 2024

Test – Moustache Mardi 27.4 : confortable, complet et performant au quotidien

Avec son Mardi 27.4, Moustache propose un vélo électrique urbain très confortable et performant, offrant une alternative à ceux qui n’ont pas les moyens d’aller vers son J, nuage sur roue plus élitiste.

Pour

  • Moteur performant.
  • Super confort.
  • Equipement très complet et qualitatif.
  • Pensé pour la ville, mais assez polyvalent.
  • Moyeu 5 vitesses adapté au vélo.
  • Freinage rassurant.
  • Très bons pneus.
  • Autonomie intéressante.

Contre

  • Le vélo est lourd.
  • Pas de Connect Module sur cette version.
  • Attache rapide sur la roue avant.
  • Temps de charge assez long.
8.5

Moustache sait faire de bons vélos et ce Mardi 27.4 en est une nouvelle preuve. Excellente alternative à ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir un J encore plus confortable et polyvalent, c’est un vélo bon sous tous rapports. Sécurisant, performant, tout équipé pour les trajets du quotidien, il saura aussi être un très bon compagnon de balade le weekend. Et si l’envie vous prend de jouer avec, vous n’aurez pas à vous retenir : un passage en Turbo permet de retrouver fougue et vivacité afin de rendre ses sorties encore plus fun. S’il est un poil trop consensuel pour être un vrai vélo coup de cœur, le Mardi 27.4 ne décevra en aucun cas ses acquéreurs. Une valeur sûre !

Présentation

Faut-il encore présenter Moustache, la marque vosgienne qui s’est imposée comme un spécialiste émérite du marché des vélos électriques ? Elle propose aujourd’hui une gamme particulièrement complète de vélos à motorisations Bosch, qui vont des VTT (son premier terrain de jeu) aux vélos urbains, en passant par les vélos de randonnée, de route ou de gravel.

Sa réputation n’est plus à faire et elle a notamment marqué les esprits en lançant, l’an dernier, le SUV à tout faire Moustache J – évidemment testé par nos soins. Ici, c’est l’un de ses proches cousins que l’on teste : le Mardi 27.4, et ce après avoir été en mesure de prendre en main le Mardi 27.6 lors d’une virée parisienne au mois de mars 2024.

Le Mardi 27.4 est un vélo polyvalent pensé pour le quotidien. Il se veut confortable, pratique, utilitaire, sécurisant et – bien entendu – performant en plus d’être facile à rouler. Si le Mardi 27.6 est vendu 4800 € avec sa transmission associant courroie et variateur Enviolo, le 27.4 est proposé au tarif catalogue plus accessible de 3700 €. Un parfait compromis entre le Lundi 27 tout rigide (à partir de 2800 €) et le Moustache J tout suspendu (à partir de 5200 €) ? Sur le papier, il semblerait bien !

Le Mardi 27.4 est proposé en un seul coloris (gris) avec une batterie de 500 Wh et la possibilité, en option, de sélection une batterie de 625 Wh pour 200 € de plus (une plus grosse batterie dont est équipé notre vélo de test).

Des vélos de ce genre, il en existe beaucoup sur le marché. Côté concurrence, on pense notamment aux Verve+ Lowstep de Trek, Mavaro Neo de Cannondale, Turbo Como de Specialized, Nevo de Riese & Müller ou encore iVog 4 de O2Feel, pour ne citer qu’eux.

Confort

Qu’on se le dise, ce Mardi 27 est un vélo au style consensuel qui reste particulièrement sobre et ne succombe pas à la mode des vélos trop « gonflés » (au sens « SUVisés » du terme). Dans son joli coloris gris, il devrait plaire au plus grand nombre et passer partout sans passer inaperçu.

Le Mardi 27 de Moustache est proposé en trois tailles de cadre : S (1,49 à 1,61 m), M (1,59 à 1,76 m) et L (1,74 à 1,90 m). Mes 185 cm sont destinés à une taille L mais c’est un vélo en taille M qui nous a été prêté par la marque pour ce test. Pour autant, j’ai pu y trouver une position relativement confortable en jouant sur le réglage de selle et l’inclinaison de la potence.

C’est, en effet, dans ces conditions que l’on perçoit l’intérêt d’avoir une potence réglable, qui permettra aux uns de relever le dos s’ils souhaitent avoir une position plus détendue, ou aux autres d’engager davantage la posture vers l’avant s’ils le veulent. Sur un vélo de ville, on n’a évidemment pas les mêmes exigences de position que sur un vélo plus sportif, d’autant plus sur un vélo électrique qui nous assiste efficacement au pédalage. Quoi qu’il en soit, j’ai pu dompter le reach un peu court du vélo pour moi et profiter de mes trajets en me sentant bien assis et à mon aise.

Le vélo est monté sur un cadre ouvert en aluminium, proposant une hauteur d’enjambement de 45 cm seulement. Cela facilite grandement la mise en selle, y compris en jupe ou pantalon serré, puisque l’on n’a pas besoin de passer la jambe par dessus le vélo pour l’enfourcher. On va également plus aisément se mettre debout au centre du vélo lors des arrêts prolongés, typiquement au feu rouge en ville.

Ce cadre, sans être aussi rigide que celui du Moustache J sur le papier, fait preuve d’une excellente tenue et s’est montré très rassurant, à l’image d’un vélo qui inspire la robustesse. Il réagit très bien et conserve un dynamisme étonnant compte tenu de sa géométrie, même lorsque l’on sort du programme initial du vélo. Quant au moelleux, bien sûr, le Mardi 27 n’est pas un modèle tout suspendu et n’est pas le « nuage sur roues » qu’est le J. Pour autant, sa fourche avant et sa tige de selle suspendue lui permettent de gommer l’âpreté des routes et chemins de manière très efficace.

La fourche, tout d’abord, est un modèle SR Suntour XCM32 ATB, initialement pensée pour le VTT léger et offrant un débattement de 80 mm. Une fourche connue, qui a fait ses preuves et que l’on retrouve aussi bien sur certains VTT à vocation assez « tranquille » que sur de bons vélos de randonnée. Réglable, elle va très bien au Mardi 27 et si elle dispose d’une fonction de blocage, nous n’avons pas ressenti le besoin d’y avoir recours sachant que l’on évolue sur un vélo électrique dont l’agrément moteur gomme les pertes de rendement. Autant profiter d’un bon confort sur l’avant dans ce cas de figure.

Quant à la tige de selle, elle est suspendue sur 40 mm. De quoi alléger, côté fessier, tous les soubresauts des trajets du quotidien tout en rendant les longues balades du week-end également bien plus confortables. Sans être aussi efficace qu’une suspension arrière digne de ce nom, la tige de selle suspendue est vraiment très appréciable au quotidien, notamment pour amortir les chocs que l’on peut prendre dans les lombaires au passage de certains gros trous. La selle, une Selle Royal Essenza Moderate, est assez classique et se montre suffisamment confortable même lorsque l’on enchaîne les kilomètres.

Ces deux éléments combinés à des pneumatiques ballon à gros volume d’air, que l’on va pouvoir gonfler à des pressions assez basses (à partir de 2 bars), font que l’on peut obtenir un confort vraiment excellent au guidon de ce Moustache Mardi 27. Ces pneus, ce sont des Schwalbe Super Moto-X de 62 mm de section (2,4″), qui viennent chausser des roues Moustache de 27,5″.

Des pneus parfaits pour ce genre de vélos, ici sélectionnés dans leur finition Performance GreenGuard. Développés pour les vélos électriques, ils combinent bonne résistance aux crevaisons, gros volume, capacité de charge excellente (jusqu’à 115 kg par pneu) et gomme Addix pour l’adhérence. Ils sont certes lourds et pas forcément les pneus les plus roulants, mais là encore, le moteur Bosch est là pour assurer le rendement. On aime beaucoup le profil de ces pneus au bon comportement en courbes, ainsi que leur capacité à accompagner comme il se doit les gros freinages, y compris sur sol humide. Ce qui participe au côté sécurisant du vélo.

A noter que s’ils sont surtout adaptés aux trajets urbains, ces pneus pourront parfaitement vous accompagner – aussi – sur chemins et sentiers pas trop cassants. Il faudrait néanmoins en changer pour envisager des sorties trekking plus engagées.

Enfin, un mot sur les poignées ergonomiques en caoutchouc qui apportent une très bonne prise en main du vélo, avec ou sans gants. Le cintre, sans exagérer, est d’une bonne largeur (660 mm) avec une légère courbure arrière de 30°. Montée sur une potence qui, on l’a dit, est réglable en inclinaison, il se prête assez bien à toutes les positions que l’on peut avoir envie de prendre sur ce vélo, de réglages qui le feront se conduire avec le dos bien droit à des adaptations qui pourront le rendre un peu plus « sportif ».

Performances

Le Mardi 27 exploite sans surprise un moteur Bosch. Moustache a jeté son dévolu sur la 4eme génération du Performance Line, compatible avec le Smart System et proposant un couple maximal augmenté à 75 Nm. C’est, on le sait, un moteur central puissant et il convient parfaitement aux besoins d’un tel vélo.

Moustache annonce le Mardi 27.4 à 28,6 kg. Nous l’avons de notre côté pesé à 29,3 kg. C’est un très beau bébé qui paye là son équipement complet et qualitatif, mais qui reste clairement un vélo que beaucoup pourront trouver trop lourd. Alors bien sûr, sa motorisation lui rend sa légèreté et sa maniabilité, mais son poids se rappelle immédiatement à nous si l’on s’amuse à vouloir rouler sans assistance ou – de manière subie – lorsqu’on doit le manipuler à la main (le retourner, monter quelques marches en le portant, etc.). Tout le monde ne sera pas à l’aise à l’idée de devoir manœuvrer un vélo qui fait presque 30 kg.

Pour autant, en mouvement, le vélo est très agréable à rouler. Cela tient d’abord à sa transmission parfaitement adaptée aux déplacements en ville, le moyeu arrière à 5 vitesses intégrées Nexus 5E de Shimano autorise les changements de vitesse à l’arrêt et marche vraiment très bien malgré les fortes contraintes d’un moteur pédalier aussi puissant. Pensé pour les vélos électriques, cette version n’oblige même pas à relâcher la pression sur les pédales à la montée des vitesses et il suffit de décontracter légèrement son effort à la descente de rapport.

C’est fluide, silencieux, réactif, bref, ça fonctionne au poil. L’étagement des 5 vitesses est également bien pensé, jouant sur la polyvalence apportée par l’agrément moteur et permettant de pédaler à cadence régulière plutôt tranquille sur toute la plage d’allures de l’assistance et même au-delà. Il faudra juste veiller à nettoyer et lubrifier un minimum la chaîne de temps en temps, mais la durabilité s’annonce très bonne puisque cette transmission est fixe et s’usera beaucoup moins que sur un vélo à dérailleur et cassette.

Si le Mardi 27 n’est clairement pas le plus dynamique et nerveux des vélos, il reste volontaire pour se faufiler en douceur dans la circulation dense des villes, tout en confort, et gommant son flegme par des accélérations très franches dès lors que l’on décide de mettre un bon coup de pédale, accompagné par la fougue du moteur qui ne demande que ça.

Il n’a pas peur, non plus, des difficultés qui viendraient égrainer son parcours. Même avec du poids sur le porte-bagages, même avec un pilote assez lourd, le vélo affronte sans sourciller les grosses côtes. Il faut vraiment des pentes très fortes pour obliger à repasser sur les vitesses inférieures et accepter de grimper autour des 16-18 km/h. Les côtes plus classiques allant jusqu’à 8-10 % d’inclinaison, le vélo les avale sans problème à plus de 22-23 km/h. Clairement, la puissance est au rendez-vous, pas de doute là dessus, surtout en mode Turbo dans lequel le moteur se montre sous son meilleur jour.

De base, le Mardi 27 est programmé pour offrir quatre modes d’assistance que sont : Eco, Tour, Auto et Turbo. Comme souvent, le mode Eco – qui maximise l’autonomie – efface simplement le poids du vélo sur le plat et il faudra passer sur le mode Tour pour s’attaquer aux côtes, voire Auto quand le dénivelé s’intensifie. Le mode Tour offre une assistance modérée constante et est très agréable en randonnée, aidant le cycliste mais le laissant faire un effort contenu, tandis que le mode Auto s’adapte en permanence et a la capacité d’aller chercher une puissance équivalente au mode Turbo si nécessaire en cas de difficulté.

On peut aussi s’amuser avec le Mardi 27.

En fonction de son programme du jour, on passera de l’un à l’autre, en activant généralement le mode Auto au quotidien en ville, et le mode Tour pour les balades du weekend. Le mode Turbo est évidemment flatteur, autorisant le moteur à donner le meilleur de lui-même en permanence. Si l’on accepte de recharger son vélo plus souvent et que l’on a envie de s’amuser, il est toujours là pour assurer des démarrages et des reprises canons, tout en permettant d’avaler les dénivelés les doigts dans le nez. Autant de modes qui (nous en parlons juste après) peuvent être paramétrés et personnalisés à l’envie par le pilote via l’application.

Après y avoir goûté, passer en mode Off est cruel. On ressent d’emblée la lourdeur un peu décourageante du vélo. On pourra évidemment rouler sans assistance si on venait à y être contraint, mais ce n’est pas fait pour. De la même manière, si l’on arrive assez aisément à garder une allure légèrement supérieure aux limites de l’assistance électrique sur le plat (autour de 27-28 km/h), l’effort nécessaire pour emmener le vélo plus vite n’est absolument pas rentable, entre son poids, son manque de rendement et la friction du moteur. A partir de 29-30 km/h, c’est beaucoup trop dur pour les jambes.

Un mot enfin sur le freinage. On l’a dit, le vélo est plutôt lourd. Il peut être lancé à vive allure rapidement. Et on est rassuré de constater qu’il peut freiner et s’arrêter tout aussi efficacement. Equipé de disques de 180 mm à l’avant et 160 mm à l’arrière, le vélo exploite des freins hydrauliques dont l’efficacité n’est plus à démontrer : des Shimano MT200 à deux pistons. Qu’il s’agisse de doser son freinage ou réaliser des arrêts d’urgence, ils savent répondre présents par temps sec ou humide. Bon point également, on trouvera des plaquettes de rechange très facilement.

Equipement

Le poste de pilotage du Mardi 27 reste relativement sobre. Et pour cause, il se contente de la petite commande moteur Purion 200 de Bosch, montée sur la gauche du cintre, tandis que l’on trouve, à droite, la commande de dérailleur tournante accompagnant le moyeu Nexus à 5 vitesses. Ajoutez à cela les deux leviers de freins ainsi qu’une sonnette, et vous avez tout ce qu’il vous faut pour partir rouler.

Moustache fait donc ici l’impasse sur l’écran central Kiox, qui réplique des informations restant parfaitement accessibles sur le petit écran couleur du Purion 200. Simplement, là où les Kiox 300 ou 500 permettent d’avoir sous les yeux plusieurs informations sur un même écran, il faudra ici jongler entre les données par de petites pressions du pouce.

S’il faut trouver un avantage à ce choix, c’est qu’il facilite le montage d’un compteur GPS ou, ici, plus probablement d’un support de smartphone qui permettra de profiter de toutes les informations nécessaires, qu’il s’agisse du guidage ou autre. Mieux, en utilisant le « Ride Screen » de l’application Bosch eBike Flow, on peut personnaliser les informations dont on dispose et profiter du système de navigation intégré qui fonctionne très bien. Ceux qui le souhaitent pourront même monter sur ce cintre le support Bosch SmartphoneGrip.

Avec son moteur Performance Line de 4e génération et sa commande Purion 200, le Moustache Mardi 27.4 est bien évidemment compatible avec l’ensemble des fonctionnalités du Smart System, nom définissant l’écosystème connecté de Bosch.

Le vélo n’est par contre pas équipé du Connect Module. Ce qui veut dire que, de base, il faut se contenter du verrouillage numérique du moteur (eBike Lock). Pour bénéficier de l’abonnement Flow+ permettant de profiter des fonctions eBike Alarm (notification en cas de mouvement suspect, géolocalisation du vélo pour le retrouver en cas de vol, etc.), il faudra faire installer le fameux module par un revendeur Bosch. Rappelons que ces fonctions avancées sont à la fois pratiques et rassurantes, surtout lorsque l’on veut limiter au maximum le risque de vol de son moyen de transport (dans lequel on vient d’investir plusieurs milliers d’euros).

Avantage du Smart System, l’application – extrêmement complète – permet de suivre l’entretien de son vélo, disposer d’une fiche d’identification précise, connaître l’ensemble de ses composants et bien sûr accéder à des statistiques détaillées de chacune de ses activités. Quant aux options de personnalisation, elles sont bien présentes, notamment en ce qui concerne le fonctionnement de l’assistance électrique.

Sans avoir besoin de se rendre chez son revendeur/vélociste, il est dorénavant possible de modifier les 4 profils d’assistance proposés par le moteur et – tout aussi intéressant – de les personnaliser en profondeur (on va ainsi pouvoir adapter l’assistance fournie au démarrage, la vitesse maximale, la capacité d’accélération ou encore le couple maximum délivré par le moteur).

Pour en revenir au vélo en lui-même, il faut savoir que le Mardi 27.4 est livré tout équipé pour affronter le quotidien d’un cycliste, et même plus. En effet, on dispose de série d’un très bon niveau d’équipement, qui va de la béquille arrière en passant par les garde-boues enveloppants (bien solides en aluminium), les éclairages intégrés (alimentés par la batterie et suffisamment puissants), le carter de transmission (pour ne pas salir le bas de pantalon), le porte-bagages arrière (compatible 27 kg, MIK HD, avec fixation latérales Quick Lock 3.0 d’Ortlieb) et même l’antivol de roue Axa dont la clé est identique à celle du verrouillage de la batterie.

Même les pédales en aluminium sont satisfaisantes, alors que c’est un poste sur lequel nombre de fabricants lésinent pour faire quelques économies. Vraiment, en ce qui concerne l’équipement, on est servi – et bien servi – par Moustache, qui valide ainsi son positionnement plutôt premium, d’autant plus que les finitions du vélo sont à l’avenant.

Seules quelques soudures reste assez visibles autour de la boîte de pédalier et sur les bases arrières, mais le fini de la peinture est très bon, tout comme le travail d’assemblage ou celui réalisé sur le moule du tube principal, notamment au niveau de la direction.

Autonomie et charge

Comme expliqué en introduction, ce Mardi 27.4 de Moustache est livré, de base, avec une batterie d’une capacité de 500 Wh. Notre version de test hérite, elle, de la plus grosse batterie proposée, soit 625 Wh. Une option facturée 200 € au prix catalogue, pour 25 % de capacité supplémentaire.

Cette batterie mesure 43 cm de long, est assez imposante et pèse tout de même 3,6 kg. Il faut en avoir conscience si l’on compte la déplacer souvent et la garder avec soi, sachant qu’elle ne dispose pas de poignée ou de sangle pour faciliter son transport. Elle est évidemment protégée par une serrure.

Afin de savoir laquelle vous conviendrait si vous envisagez l’achat d’un Mardi 27, nous avons évidemment testé l’autonomie du vélo selon plusieurs paramètres. Ce qui ne nous empêche pas de rappeler, comme à chaque fois, que l’autonomie d’un vélo électrique est dépendante de tout un tas de paramètres variables : ils vont du poids et de la forme physique du pilote, aux conditions météorologiques (vent, températures) en passant par le profil de ses trajets habituels (dénivelé) ou encore les modes d’assistance privilégiés.

Sur un premier cycle de charge durant lequel nous sommes exclusivement resté en mode Turbo, au printemps et en région parisienne avec un léger dénivelé (1000 mètres environ), nous avons été en mesure de parcourir quelque 58 kilomètres. Sur un second cycle, en utilisant cette fois-ci essentiellement le mode Auto, nous avons parcouru quasiment 75 km. Enfin, sur un troisième cycle durant lequel nous avons surtout sollicité le mode Tour avec des passages en Auto quand un peu de puissance supplémentaire se faisait nécessaire, nous avons passé la marque des 85 km. De quoi, déjà, assurer de belles balades.

Voilà qui devrait vous permettre d’y voir un peu plus clair concernant l’autonomie espérée et envisageable de ce vélo, sachant que sur sa fiche technique l’autonomie affichée par Moustache est de 115 km avec la batterie de 500 Wh et de 146 km avec la batterie 625 Wh.

Enfin, il faut savoir que le vélo est livré avec un chargeur rapide 4 A. Notre modèle de test nous a été prêté, lui, avec un chargeur de base, d’une intensité de 2 A. Avec ce dernier, il faut compter environ 9 heures pour recharger intégralement la batterie. Un temps ramené à 5 heures avec le chargeur rapide.

Conclusion

Pour

  • Moteur performant.
  • Super confort.
  • Equipement très complet et qualitatif.
  • Pensé pour la ville, mais assez polyvalent.
  • Moyeu 5 vitesses adapté au vélo.
  • Freinage rassurant.
  • Très bons pneus.
  • Autonomie intéressante.

Contre

  • Le vélo est lourd.
  • Pas de Connect Module sur cette version.
  • Attache rapide sur la roue avant.
  • Temps de charge assez long.

Note

8.5

Moustache sait faire de bons vélos et ce Mardi 27.4 en est une nouvelle preuve. Excellente alternative à ceux qui n'ont pas les moyens de s'offrir un J encore plus confortable et polyvalent, c'est un vélo bon sous tous rapports. Sécurisant, performant, tout équipé pour les trajets du quotidien, il saura aussi être un très bon compagnon de balade le weekend. Et si l'envie vous prend de jouer avec, vous n'aurez pas à vous retenir : un passage en Turbo permet de retrouver fougue et vivacité afin de rendre ses sorties encore plus fun. S'il est un poil trop consensuel pour être un vrai vélo coup de cœur, le Mardi 27.4 ne décevra en aucun cas ses acquéreurs. Une valeur sûre !

Confort
8.5
Performances
8
Equipement
8.5
Autonomie
8.5

Caractéristiques

  • Prix
    3699 €
  • Cadre

    Cadre ouvert, décliné en 3 tailles

  • Matériau cadre
    Aluminium
  • Fourche

    SR Suntour 80 mm

  • Position moteur
    Central (pédalier)
  • Moteur
    Bosch Performance Line
  • Couple moteur
    75 Nm
  • Ecran
    Bosch Purion 200
  • Capacité batterie
    500 Wh
  • Diamètre de roue
    27.5"
  • Type de freins
    Disque hydrauliques
  • Freins

    Shimano MT-200

  • Vitesses
    5
  • Dérailleur arrière

    Shimano Nexus (moyeu à vitesses intégrées)

  • Tige de selle

    Suspendue en aluminium, 31,6 mm, 40 mm de débattement

  • Tige de selle suspendue
    Oui
  • Selle

    Selle Royal Essenza

  • Potence

    Moustache réglable 90 mm

  • Poignée

    Ergonomiques, SB3

  • Garde-boue
    Oui
  • Antivol de cadre
    Oui
  • Porte-bagage
    Oui
  • Poids
    25.6 kg
  • Eclairage arrière

    Spanninga, Presto2Guard, alimenté par la batterie principale

  • Eclairage avant

    AXA, NXT, 30 lux, alimenté par la batterie principale


En banlieue parisienne, ce quadra père de 2 enfants pratique le vélo au quotidien de manière (assez) sportive, sur route et en dehors. A des envies de longues randonnées à la découverte de nouveaux paysages.