Eclairages

Ce feu arrière pour vélo intègre énormément de fonctions très utiles

Un feu arrière pour vélo qui fait office de feu-stop, clignotants, alarme et antivol, c’est l’idée de Eesens avec le Shield. Un petit dispositif qui promet un maximum de fonctionnalités.

En bref :

  • L’entreprise américaine Eesens propose le Shield, un feu arrière pour vélo qui intègre : feu-stop, clignotants, alarme.
  • Il peut être connecté à un smartphone via une application pour être alerté en cas de tentative de vol.
  • Ce feu arrière compact et étanche est commercialisé sur le site de la marque pour 74,95 €.

C’est un peu par hasard que nous avons découvert ce produit innovant qu’est le Shield. Un nom qui se traduit par « bouclier » en français et qui représente bien ce à quoi peut servir ce petit feu arrière pour vélo. Il est développé par la société américaine Eesens.

Un feu, mais pas que

Ce petit boitier est en premier lieu un feu arrière pour vélo qui se fixe sur la tige de selle. Ses LED peuvent grimper jusqu’à 70 lumens pour être parfaitement visible des autres usagers de la route. Plusieurs modes d’éclairage sont proposés : fixe, clignotant et automatique. Un capteur permet d’ajuster la puissance des LED en fonction de la luminosité ambiante. Plus l’environnement est lumineux, plus il faudra monter en intensité pour être vu.

© Eesens

L’allumage et l’extinction se font automatiquement ce qui est une excellente idée. Il est très courant d’oublier d’allumer son feu en partant. Tout comme il est très facile d’oublier de l’éteindre en arrivant et de laisser la batterie se vider pour rien.

Feu-stop et clignotants

La première fonction supplémentaire bien utile est celle de feu stop. Grâce à un accéléromètre, le Shield va détecter les freinages et augmenter son intensité pour l’indiquer aux usagers qui se trouvent derrière. Une fonctionnalité finalement trop peu présente jusqu’à présent sur les vélos, même électriques.

© Eesens

Malgré sa petite taille, le feu arrière Shield de Eesens intègre en plus des clignotants pour indiquer ses changements de direction. Ici, pas de commande à la main, mais un petit boitier à fixer à l’arrière du casque. Ce boitier est censé détecter automatiquement les mouvements de la tête pour activer les feux clignotants. Il est possible de régler l’angle auquel le système se déclenche et la durée durant laquelle on tourne la tête. Pas besoin d’activer le clignotant à chaque petit contrôle d’un angle mort.

Alarme intégrée

Enfin, le Shield intègre une connectivité Bluetooth pour être appairé à un smartphone. Si des mouvements suspects du vélo sont détectés, une alerte est envoyée au téléphone du propriétaire du vélo. Il faut toutefois se trouver à porter du signal. Eesens annonce jusqu’à 300 m en terrain découvert. Sa technologie basse fréquence annonce des performances plus limitées si le signal doit traverser un mur.

© Eesens

Surtout, le feu arrière Shield déclenche une alarme qui produit 100 dB et des flashs lumineux pour décourager les voleurs. Cela permettra d’alerter le propriétaire du vélo s’il se trouve à proximité.

Compact et étanche

Le feu arrière Eesens Shield ne peut être fixé qu’à un tube de selle de 25 à 34 mm de diamètre. Il ne pourra donc pas convenir à ceux qui transportent du matériel sur un porte-bagage, par exemple. Le boitier affiche une étanchéité IPX6 qui garantit la possibilité d’utiliser ce feu par tous les temps. Avec 120 grammes pour le feu arrière et 17 g pour le boitier à fixer sur le casque, ces dispositifs restent discrets.

La batterie de 1 Ah du Shield est rechargeable via un port USB-C. L’entreprise américaine ne précise pas l’autonomie attendue pour ce feu arrière en revanche. Il est fixé de manière à ne pouvoir être retiré qu’à l’aide d’un outil spécifique.

Pour l’heure, ce feu arrière Shield n’est proposé que sur le site Internet de la marque. Il reste possible de se faire livrer en France gratuitement. Eesens commercialise son Shield à 74,95 €, ce qui n’est pas excessivement cher au regard de ses nombreuses fonctionnalités.

  • Publié le 20 mars 2024

Journaliste à vélo, expatrié dans le Luberon. Persuadé d'être un sniper de l'humour, qui ne rate jamais sa cible.

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